Hôtel
De Maleville, de Capella
Logement
Hôtel de Maleville puis hôtel de Capella
Occitanie ; 82 ; Montauban ; 16 rue de la Résistance
Montauban centre
Résistance (rue de la) 16
1827 T 896 ; 2009 BM 30
En ville
Cour ; communs ; portail ; escalier
17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
Attribution par travaux historiques
Maleville Léon de (habitant célèbre)
D'après Robert de Mentque, cet hôtel particulier était la demeure de monsieur de Condat de Maleville puis de son fils le futur ministre Léon de Maleville (avant qu'il ne s'installe dans la rue qui porte aujourd'hui son nom). L'hôtel est également connu sous l'appelation "hôtel de Capella" du nom de Charles de Capella, inspecteur général des Ponts-et-Chaussées. D'après Mentque, l'hôtel aurait été construit sur les plans d'Ingres père. Il serait également l'auteur des gypseries qui ornent les salons du premier étage. Les façades sur rue et cour semblent du 18e siècle. On remarque cependant sur une façade de la seconde cour (au sud) la présence de deux fenêtres à meneau qui indiqueraient qu'une partie du corps de bâtiment séparant les deux cours est du 17e siècle. Les salons du premier étage sont constitués d'un décor en gypseries de la fin du 18e siècle type Louis XVI mais les appartements subissent des transformations au cours du 19e siècle en témoignent les décors en carton-pierre ou mastic-pierre de style néoclassique. La cage d'escalier semble avoir été remaniée voire déplacée au 19e siècle. Il est probable que l'escalier initial se trouvait dans le corps de bâtiment qui séparent aujourd'hui les deux cours au sud. Le niveau de la cour actuelle semble avoir été surélevée à une période indéterminée. La cage d'escalier est couverte de deux verrières ce qui semble indiquer la présence d'une cour primitive espace dans lequel a été installé l'escalier du 19e siècle. En façade, l'arcade située sur la droite abritait probablement un second portail (seconde entrée, remise ou écuries).
Brique ; enduit
Tuile creuse ; verre en couverture
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
Élévation à travées
Toit à longs pans ; verrière
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant, en charpente
L'hôtel ouvre sur la rue de la Résistance. Encadrée de part et d'autre d'un décor à bossages, la façade sur rue est enduite à l'exception des encadrement des ouvertures. Elle se compose de quatre niveaux d'élévation séparés par des cordons moulurés. En rez-de-chaussée s'ouvrent deux grandes arcades cintrées. Celle de gauche correspond au portail d'entrée de la demeure. L'imposte vitrée de petits carreaux et protégée par des barreaux. La menuiserie se compose d'une fermeture à double vantail encadrés de pilastres doriques. L'ensemble semble avoir été retaillé pour s'insérer dans l'arcade cintrée. L'arcade de gauche sert aujourd'hui de vitrine à une commerce mais était probablement à l'origine un second portail. Entre les deux arcades et deux pilastres à bossages est installé un second commerce. Les deux niveaux supérieurs sont percées de six baies rectangulaires fermées par des persiennes. Le dernier étage comprend également six ouvertures de taille plus réduite et fermées par des contrevents classiques. Les appuis des fenêtres sont en pierre. Une corniche sommitale couronne l'ensemble de la façade. Derrière le portail d'entrée se déploie un vestibule recouvert d'un carrelage orné de fleurs. Au fond de se couloir et précédant la cour se trouve l'escalier de distribution. Jusqu'au premier étage les marches sont en pierre. Les marches menant aux étages supérieurs sont en bois. Pour atteindre la cour il faut monter la première volée de l'escalier de pierre. La cour est surélevée par rapport au sol du vestibule et encadrée par quatre corps de bâtiment sur quatre niveaux. Les corps de bâtiment est et ouest se composent de trois travées de fenêtres tandis que les corps de bâtiment sud et nord n'en n'ont que deux. Les façades de la cour sont recouvertes d'un enduit rose tandis que les encadrements sont enduits en blanc. Le rez-de-cour se compose d'une suite d'arcades surbaissées. Les baies éclairants les étages sont également en arc surbaissé et vitrées de petits carreaux. Une seconde cour plus étroite se trouve derrière le corps de bâtiment sud. Cette cour se déploie à l'arrière de l'immeuble portant le n°18 rue de la Résistance. Derrière le corps de bâtiment qui sépare les deux cours ont été conservées deux fenêtres à meneau aujourd'hui condamnées.
Décor stuqué ; ferronnerie ; menuiserie
Ornement à forme végétale ; colonne
La rampe d'escalier est constituée d'une rampe en fonte. Les cols de cygne sont en forme de palmettes. La rampe de l'escalier menant à l'étage attique est agrémentée d'une rampe en fer forgé de style Louis XV. Le sol du vestibule est composé d'un carrelage orné de motifs de fleurs. Les appartements du premier et deuxième étage sont ornés de gypseries et moulages type carton-pierre. Sur la menuiserie du portail est sculptée une colonne engainée cannelée. On remarque également la présence d'une platine de l'ancien heurtoir de style Louis XV.
Secteur sauvegardé
Cheminée
Demeure intéressante pour les pièces encore ornées de gypseries attribuées à Joseph Ingres.
Propriété privée
Fermé au public
2009
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2009
Gerber Sarah
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47