Église paroissiale
Saint-Pierre-ès-Liens
Église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens
Occitanie ; 82 ; Nègrepelisse ; Mairie (place de la) ; Eglise (petite rue de l') ; Saint-Blaise (rue) ; Sorbonne (rue de la)
Nègrepelisse
Mairie (place de la) ; Eglise (petite rue de l') ; Saint-Blaise (rue) ; Sorbonne (rue de la)
2003 G3 428
En ville
2e moitié 15e siècle ; 2e quart 17e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1868 ; 1893
Daté par source
Attribution par source
Carmaing Pierre (commanditaire) ; De Solminihac Alain (commanditaire)
Parties déplacées à : 82, Montauban
L'église Saint-Pierre-ès-Liens est mentionnée dès 1097. En 1270, elle est cédée par Bertrand de Montaigut, abbé de Moissac, à Barthélemy, évêque de Cahors. Elle est reconstruite à la fin du 15e siècle par Pierre de Carmaing, abbé de Moissac, membre de la famille des seigneurs de Nègrepelisse. De la construction de la seconde moitié du 15e siècle, il ne subsiste que la partie basse du clocher. Un élément du garde-corps en calcaire, portant les armes de cette famille, est conservé au musée Ingres à Montauban. Pierre de Carmaing meurt en 1490. En 1561, l'église est pillée par les protestants, qui l'utilisent bientôt comme temple. En 1622, la nef est incendiée lors des campagnes de Louis XIII. Elle est reconstruite en 1645 à l'initiative de l'évêque de Cahors, Alain de Solminihac. En août 1866, face à l'importance des travaux nécessaires à sa remise en état, la municipalité décide sa reconstruction. Un inventaire du mobilier est dressé le 18 avril 1868, juste avant sa destruction la même année. Le cahier des charges, rédigé par l'architecte Jules Bourdais, déjà auteur de la chapelle de l'hôpital, est approuvé en mars 1868. Jean-Pierre Coulonjou, un entrepreneur protestant de Nègrepelisse, emporte les marchés de l'église et du temple. Le chantier, mené sans encombre, s'achève en août 1869. La flèche est reconstruite en 1893. Hormis la partie basse du clocher, l'église Saint-Pierre-ès-Liens est entièrement reconstruite au cours de la seconde moitié du 19e siècle. Les peintures sont exécutées entre 1901 et 1903 par l'abbé Arthur Léris. Les vitraux colorés sont l'oeuvre de Dominique Rigaud, maître verrier toulousain.
Brique ; calcaire ; moellon ; fonte
Tuile creuse
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'ogives ; voûte d'arêtes
Élévation ordonnancée
Toit à deux pans ; croupe ; flèche en maçonnerie
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
L'église Saint-Pierre-ès-Liens présente, à l'ouest, un clocher-porche, une nef de quatre travées accostée de deux bas-côtés prolongés par deux sacristies de chaque côté du choeur à chevet plat. Le clocher-porche, en brique et moellon calcaire chaîné de pierre de taille calcaire, ouvre sur la ville par trois grandes arcades brisées. Il est voûté d'ogives prismatiques en calcaire qui retombent sur des culots sculptés d'animaux fantastiques. Au-dessus du second niveau aveugle, les trois étages en brique du clocher de type toulousain multiplient les pans coupés dont les angles sont marqués de colonnettes de brique. De hautes fenêtres à arc en mitre et des jours d'écoinçon en losange percent l'élévation. Des gargouilles de calcaire sculptées en forme d'animaux et êtres fantastiques assurent l'évacuation des eaux ruisselant de la flèche. Le clocher est desservi par un escalier à vis hors-oeuvre. Le portail d'entrée en calcaire de l'église possède des piédroits et des bases prismatiques. Son linteau droit mouluré est surmonté d'un tympan. Le tympan a un arc en accolade orné de crochets végétaux et encadré de pinacles. Les trois travées de la nef ouvrent par des arcades brisées sur les deux chapelles latérales voûtées d'arêtes. A mi-hauteur des bas-côtés, des tirants métalliques relient les murs aux chapiteaux et assurent la solidité de l'ensemble. La nef présente un voûtement d'ogives porté par des colonnes cylindriques de fonte creuse. Les élévations extérieures de la nef et des bas-côtés sont sobres. Les fenêtres hautes, à triplet de baies étroites en brique, sont à arc brisé. Les contreforts en brique du voûtement central prennent appui sur les bas-côtés.
Peinture ; sculpture ; fonte ; mosaïque ; vitrail
Saint ; ornement géométrique ; ornement végétal
Les voûtes, murs et supports, sont entièrement peints de motifs architecturaux ou végétaux stylisés, très colorés. Les chapiteaux en fonte sont composites. Les vitraux figurent des saints. Une mosaïque, aux motifs et rinceaux végétaux noirs, rouges, gris sur fond blanc, couvre le sol du choeur.
Église à clocher-porche
2009/12/11 : classé MH
L'église en totalité (cad. G 428) : classement par arrêté du 11 décembre 2009. Classement 07 11 1906 (clocher) et inscription 14 06 2002 (église en totalité) (arrêtés) annulés.
Clocher
IM82002330 ; IM82113162 ; IM82113163 ; IM82113164 ; IM82113165 ; IM82113166 ; IM82113167 ; IM82113168
À signaler
Propriété de la commune
Affecté au clergé
Ouvert au public
2005
(c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2005
Joy Diane ; Stadnicki Carole
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47