Église paroissiale
Saint-Pierre
Église paroissiale Saint-Pierre
Occitanie ; 82 ; Montricoux
Terrasses et Vallée de l'Aveyron est
1810 D 617 ; 2005 D 0310
En village
2e moitié 13e siècle (?) ; limite 15e siècle 16e siècle ; 1er quart 20e siècle
1905
Daté par source
Attribution par source
Pierre Carmaing
L'église paroissiale Saint-Pierre est adossée au donjon du château. Selon Florent Hautefeuille, aucune trace ne permet de savoir si l'emplacement actuel de l'église correspond à l'implantation de l'édifice d'origine. Il semble que l'église soit, depuis 767, une possession de l'abbaye de Saint-Antonin. En 1181, celle-ci cède au temple de Vaour ses droits dans les paroisses de Castres, de Saint-Laurent-de-Maraissi et de Montricoux. Puis l'église appartient jusqu'en 1790 à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem. L'église, probablement édifiée au 13e siècle, a été reprise au 15e siècle (choeur). La flèche refaite en 1905, par monsieur Maurou, architecte à Montauban, dont le projet de réfection est approuvé par le Conseil municipal lors des délibérations du 11 septembre 1904. Le cimetière attenant a été désaffecté en 1954.
Calcaire ; moellon
Tuile creuse
Plan allongé
Voûte d'ogives ; voûte d'arêtes ; voûte en berceau brisé
Flèche en maçonnerie ; toit à deux pans ; appentis
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis
Située au centre du bourg de Montricoux, l'église est accolée au château. Elle est constituée d'une nef unique flanquée de sept chapelles. Le portail d'entrée de l'église est couvert d'un arc brisé décoré d'un tore rond qui repose sur des chapiteaux à décor végétal. Le cordon d'archivolte repose sur des culots à figure humaine. Stylistiquement, ce portail se rapproche du portail de l'abbaye de Beaulieu daté du milieu du 13e siècle. La première chapelle latérale, au sud, peut dater de cette première période de construction. Elle est voûtée d'arêtes et ouvre sur la nef par un arc brisé. Au nord, (de la chapelle précédemment citée), deux chapelles superposées ont été percées postérieurement : la chapelle inférieure dédiée à Saint-Antoine est voûtée d'ogives, ces dernières reposent sur des culots à figures humaines. La chapelle supérieure, privative, voûtée de lierne et de tierceron, communique par une galerie avec le donjon. La partie la plus à l'ouest de la nef est voûtée d'un berceau brisé continu sur bandeau. Le choeur est à cinq pans coupés est couvert d'une voûte rayonnante, il présente une clé sur laquelle figure l'écu des Caraman ou Carmaing, seigneurs de Nègrepelisse pendant plusieurs siècles. L'église est jouxtée au sud par un clocher probablement construit à la même période que le choeur. Ce clocher de type toulousain multiplient les pans coupés dont les angles sont marqués de colonnettes de brique. De hautes fenêtres à arc en mitre et des jours d'écoinçon en losange percent l'élévation. Des gargouilles sculptées en forme d'animaux et êtres fantastiques assurent l'évacuation des eaux ruisselant de la flèche accostée de crochets végétaux en calcaire sur ses arêtes. Le clocher est desservi par un escalier en vis hors-oeuvre.
Sculpture ; peinture
Ornement végétal ; tête humaine
Les chapiteaux du portail sont sculptés de motifs feuillagés, le cordon d'archivolte repose sur des culots à figure humaine. Dans le choeur, une peinture de Marcel Lenoir représente l'Annonciation.
Église clocher-tour
1914/12/21 : classé MH partiellement
Clocher et porte d'entrée : classement par arrêté du 21 décembre 1914
Clocher et porte d'entrée
Site inscrit
À signaler
Propriété de la commune
Ouvert au public
2006
(c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2006
Ruefly Sandrine ; Albarel Philippe
Dossier avec sous-dossier
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