Château
Musée Marcel Lenoir
Musée
Château, actuellement musée Marcel Lenoir
Occitanie ; 82 ; Montricoux
Terrasses et Vallée de l'Aveyron est
1810 D 618 ; 2005 D 320, 328
En village
Communs
Moyen Age ; 17e siècle (?) ; 1ère moitié 18e siècle ; 3e quart 18e siècle
1770
Porte la date
De Malartic Pierre-Hippolythe (commanditaire) ; Lenoir Marcel (habitant célèbre) ; Namy Claude (habitant célèbre)
L'édifice originel, a été en partie détruit et incendié au 16e siècle pendant les guerres de Religion. Il subsiste dans la partie basse de l'élévation sud du corps de logis, quelques assises de maçonnerie médiévale. La famille de Malartic, en 1689, prend possession de Montricoux, alors comté. Durant la première moitié du 18e siècle, Pierre-Hippolythe de Malartic qui souhaite résider à Montricoux fait reconstruire une partie du château en y intégrant le donjon. Le corps de logis présente un remarquable programme décoratif se rattachant à cette campagne de reconstruction du 18e siècle. Toutefois, le portail et le vestibule conservent un certain attachement stylistique aux formes du début du 17e siècle. L'unique date portée, "1770" se situe sur la clef d'une porte charretière de l'aile des communs. A la lecture du plan de 1810, il apparaît que l'aile nord du logis a été réduite à l'est et à l'ouest, l'aile sud des communs également. Le peintre Marcel Lenoir a résidé durant les dernières années de sa vie dans le château. Au début de la seconde moitié du 20e siècle, le château est racheté par le collectionneur d'art Claude Namy qui consacre une partie de l'édifice en musée dédié aux oeuvres de Marcel Lenoir.
Calcaire ; moellon
Tuile creuse
1 étage carré
Élévation ordonnancée
Toit à deux pans ; toit à longs pans ; croupe
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
Le château constitue une vaste propriété reconstruite dans le prolongement du donjon, à l'emplacement du château médiéval. Il se compose d'un corps de logis et de communs. Le corps de logis, bâti en moellon de calcaire, est flanqué de deux ailes en retour. Sa façade antérieure, orientée à l'ouest ouvre sur une cour-jardin. Cette élévation ordonnancée, de style néo-classique, comprend deux niveaux et cinq travées scandées de fenêtres quadrangulaires. Un bandeau et une corniche moulurée rythment horizontalement la façade. Au centre, l'axe médian, légèrement saillant, est mis en valeur par la présence d'un portail à bossages. Ce dernier est cantonné de deux colonnes légèrement renflées, à chapiteaux, sur lesquels devait reposer un entablement, aujourd'hui disparu. Au-dessus, la fenêtre rectangulaire est surmontée d'un tableau calcaire dont les armoieries semblent avoir été bûchées. A l'intérieur, le vestibule hémi-circulaire reçoit un remarquable décor sculpté inspiré de l'Antiquité, avec des niches concaves pourvues de sculptures au-dessus desquelles court une frise. L'ensemble du décor architecturé fait référence au répertoire de l'architecture italianisante. Au-delà du vestibule, dans le prolongement de l'entrée, l'escalier en pierre dessert les niveaux supérieurs ; au-dessous est aménagé un réduit aéré par un oculus. Derrière l'escalier, un couloir mène au donjon. Le vestibule commande la distribution intérieure conçue d'une façon traditionnelle avec une succession de pièces communiquant entre elles. Les salons, lumineux, sont dotés de cheminées en marbre sculpté, de lambris de hauteur aux cadres moulurés et de parquets. Le matériau employé pour les ouvertures et le décor du corps de logis est un calcaire jaune, tendre provenant probablement d'une carrière de Saint-Antonin-Noble-Val. L'élévation nord de l'aile nord, enduite, présente une façade ordonnancée couronnée d'un fronton triangulaire. Au sud de la propriété, de vastes ailes de communs disposées en U se développent. Elles sont percées de fenêtres à arc segmentaire dont les encadrements sont en pierre de taille ou en brique. Cet édifice répond à l'ordonnance néo-classique qui affectionne les plans rectangulaires ou en U.
Sculpture ; menuiserie
Laurier ; ruban ; guirlande ; couronne ; fleur ; denticule ; rinceau
Le portail d'entrée du corps de logis présente un tore sculpté de lauriers et de rubans. Dans le vestibule, les niches en calcaire sont rehaussées d'un décor de guirlandes, de couronnes et chutes de fleurs tandis que les murs sont sommés d'une frise où se succèdent denticules, glyphes et rinceaux. Dans les salons, les cheminées en marbre sculpté, les boiseries moulurées et les parquets participent également au décor. Les dessus-de-porte et certaines cheminées sont surmontées de cartouches encadrés de baguettes.
Abords d'un monument historique ; site inscrit
Maison d'homme célèbre
Propriété privée
Ouvert au public
2006
(c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2006
Ruefly Sandrine ; Albarel Philippe
Dossier avec sous-dossier
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