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bourg castral de Meaulx

Meaulx

Inventaire

bourg castral

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Claviers ; Vieux Saint-Ferréol (le)

Var

Callas

Vieux Saint-Ferréol (le)

isolé

château fort ; église

daté par source

Le nom de Méaulx apparaît dans une charte relative au territoire voisin de Pennafort, datée entre 1021 et 1044, à propos d'une terre tenue par un dénommé "Pontio Toardo de Mels". Le "castrum de Mels" figure sur la liste des localités du diocèse de Fréjus en 1232-1244 et son église, prébende d'un chanoine de Fréjus, sur les rôles des décimes de 1274 et de 1351. Le village comptait en 1315-1316 32 feux de queste. Son abandon est antérieur à 1471. Resté vide, le territoire fut en 1728 partagé entre les communautés voisines de Claviers et de Seillans. Cassini indique l'église ruinée et la bastide construite au-dessous avec une chapelle destinée aux saisonniers qui venaient cultiver ce quartier éloigné.

calcaire ; pierre de taille ; moellon

Piton ; altitude : 506 m ; superficie : 10000 m2. Sur le sommet, un vaste cône d'éboulis, aux contours incertains, correspond sans doute aux restes du château ; un seul pan de mur de 2 m de longueur sur 1 m de hauteur est encore visible du côté nord-est, avec un parement assez soigné en moellons équarris et assisés. Au sud, légèrement en contrebas, ruines de l'église Saint-Ferréol : l'abside semi-circulaire est encore entière avec son cul-de-four parementé en moyen appareil de très belle facture, une fenêtre axiale, un lutrin, une piscine et un placard ; de la nef, coupée en deux par un mur transversal, il ne reste qu'une partie des murs ; la partie occidentale, très arasée, est à peine visible ; dans la partie orientale, deux arcades latérales bâties en moellons de tuf irréguliers et séparées par un très étroit pilastre animent le côté nord ; au sud s'ouvraient la porte d'entrée, ultérieurement murée, et une autre porte donnant accès à une petite chapelle carrée, couverte d'un berceau transversal et dotée d'une absidiole ; dans le prolongement de cette chapelle, vers l'ouest, s'inscrit un petit corps de bâtiment rectangulaire aux parois minces (sacristie ou ermitage ?) contemporain de la réduction de la nef à sa moitié orientale ; cet ensemble complexe et très remanié est difficile à dater, hormis l'abside qu'on peut situer vers la fin du 12e siècle. Les ruines du village, éparses vers le sud et l'ouest, sont dissimulées par la végétation ; on n'en voit que des éboulis et de rares fragments de murs le long du sentier d'accès.

type oppidum

vestiges

2001

site archéologique

propriété privée

enquête thématique régionale ; castra désertés du Var

dossier individuel

2002

© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

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