Bourg castral de la Mourre

Dénomination de l'édifice

Bourg castral

Appellation d'usage

Mourre

Titre courant

Bourg castral de la Mourre

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; La Garde-Freinet

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Var

Canton

Grimaud

Lieu-dit

Villevieille

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Château fort ; église

Siècle de la campagne principale de construction

11e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

En 1069, Pons, fils du vicomte de Marseille Guillem III, lègua à Saint-Victor sa part des biens qu'avait donné son frère Jaufre "in Fraxeneto", c'est-à-dire Grimaud, Miramas et le "revestum quod vocatur illa Mora" avec toutes ses dépendances. Une vingtaine d'années plus tard, entre 1085 et 1091, le vicomte Jaufre (oncle du précédent) donna à l'abbaye de Lérins les trois quarts qu'il possédait de "Miramars et de cujusdam loci qui a conjectis acolis Mora nuncupatur". Lérins ne garda pas longtemps sa part, qu'elle céda en 1224 à l'évêque de Fréjus et que celui-ci donna ensuite aux Cisterciens du Thoronet. Saint-Victor posséda jusqu'à la Révolution l'église et une partie du castrum, qui sont cités effectivement dans les pancartes de 1079 et de 1135. L'abandon du castrum eut probablement lieu avant le 13e siècle. Les listes de localités du diocèse dressées en 1232-1244, 1235 et 1252 ne le mentionnent pas. L'enquête sur les droits comtaux dans la baillie de Draguignan en 1308 évoque un habitat instable, 7 à 8 cabanes "in camino". Le territoire de la Mourre fut tout naturellement rattaché à celui de la Garde-Freinet, qui avait le même seigneur. Le hameau qui porte aujourd'hui ce nom s'est formé autour de l'église reconstruite à cet endroit, après la ruine définitive de l'église médiévale, vers la fin du 18e siècle.

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; pierre sèche

Commentaire descriptif de l'édifice

Piton aplati ; altitude : 461 m ; superficie : 10000 m2. Un mur d'enceinte en pierre sèche, conservé par fragments sur trois à quatre assises de hauteur, entoure la plateforme sommitale. A l'intérieur de cette enceinte, on distingue les contours de plusieurs bâtiments construits avec les mêmes matériaux et la même technique ; en particulier, sur le point le plus haut, un petit bâtiment aux parois épaisses et assez élevées si l'on en juge par l'importance des éboulis qui l'entourent.

Commentaires d'usage régional

Type villa

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Intérêt de l'édifice

Site archéologique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Copyright de la notice

© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Sauze Elisabeth

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66