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Plateforme ouverte du patrimoine

Bourg castral d'Avaye

Désignation

Dénomination de l'édifice

Bourg castral

Appellation d'usage

Avaye

Titre courant

Bourg castral d'Avaye

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Mons

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Var

Canton

Fayence

Lieu-dit

Collet de Caillan

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Château fort ; église

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

11e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

Le nom d'Avaye apparaît pour la première fois dans le polyptyque de Wadalde, en 813-814, pour désigner une dépendance du domaine de Seillans, "colonica ad Avasio". On le retrouve dans une charte datée de 1025, concernant un vassal d'Isnard de Flayosc nommé "Johannem de Avaisa". Le "castrum de Avasia" lui-même figure sur la liste des localités du diocèse d'Aix en 1232-1244, mais on ne le retrouve ni sur le rôle des cavalcades des Statuts de Fréjus de 1235, ni dans l'enquête sur les droits comtaux de 1252. Peut-être était-il compté avec Mons ? L'église paroissiale formait un prieuré, taxé dans les comptes des décimes de 1274 et 1351. Le village comptait 32 feux de queste en 1315-1316. Déclaré inhabité dans le compte de la claverie de Draguignan de 1352-1353, il ne fut jamais repeuplé, mais abrita probablement quelque temps des résidents temporaires. En 1405, l'évêque de Fréjus, qui possédait le quart de la seigneurie d'Avaye, y percevait encore des taxes, essentiellement des droits de pâturage. Le territoire, très accidenté et aride, fut annexé à celui de Mons.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; pierre sèche

Commentaire descriptif de l'édifice

Crête rocheuse ; altitude : 660 m ; superficie : 10000 m2. Le sommet de l'entablement, une plateforme rocheuse d'environ 50 m de long sur 15 m de large, porte les ruines du château : une tour rectangulaire occupe la pointe de l'éperon, à l'est ; un mur barre l'extrémité ouest ; au centre, restes de plusieurs corps de bâtiment entourant une petite cour ; le tout construit en maçonnerie soignée à double parement de moellons équarris et assisés, avec trous d'ancrage de poutres. L'unique accès du château est une rampe établie le long de la paroi nord de l'entablement, d'ouest en est, avec un abrupt final d'environ 2 m de hauteur que devait franchir une échelle devant la porte d'entrée. Sur les pentes nord et est, un mur d'enceinte de facture analogue à celle du château entourait le village ; plusieurs pans de cet ouvrage sont conservés sur une hauteur de 1 à 2 m, avec des séries d'archères très courtes, le reste subsiste à l'état d'éboulis ; aucune porte n'est visible. Dans le village, plusieurs bâtiments ont conservé des fragments d'élévations de même facture que l'enceinte qui atteignent 2 à 3 m de hauteur, avec quelques détails d'architecture (jours, niches, cordon, piédroits de porte ou de fenêtre) qui ne suffisent pas, en première analyse, à distinguer la fonction : l'église, en particulier, n'a pu être identifiée. Matériel : céramique grise médiévale.

Commentaires d'usage régional

Type roque

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée (?)

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Sauze Elisabeth

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66