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bourg castral de Velnasque

Velnasque

Inventaire

bourg castral

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Tourrettes ; Saint-Laurent

Var

Fayence

Saint-Laurent

isolé

château fort ; église

daté par source

La plus ancienne mention connue du castellum de Valmasca figure dans la liste des localités du diocèse de Fréjus soumises au comte de Provence en 1232-1244. Velnasque était probablement un satellite de Tourrettes. En 1320, la seigneurie appartenait, comme celles de Tourrettes et de Pibresson, à la famille de Villeneuve, qui le conserva jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. L'abandon du castrum remonte probablement à la guerre de l'Union d'Aix, dans les dernières années du 14e siècle, mais une réoccupation partielle et temporaire au siècle suivant n'est pas exclue. Le toponyme aujourd'hui attaché au site, Saint-Laurent, indique l'existence d'une église, sans doute celle du castrum, dont l'emplacement n'est pas connu. Les ruines ont été partiellement fouillées en 1978 par Guy Désirat, qui a dressé un plan des vestiges.

calcaire ; moyen appareil ; moellon ; pierre sèche

Eperon ; altitude : 400 m ; superficie : 2500 m2. L'éperon est barré à l'ouest par un fossé profond d'une dizaine de mètres, partiellement comblé par les déblais. Sur la plateforme, ensemble de corps de bâtiment contigus, plus ou moins bien conservés : à l'ouest, une sorte de tour rectangulaire aux parois peu épaisses parementées en moellons bruts, dont l'extrémité nord s'est récemment effondrée dans le ravin, comportait une porte à l'ouest (un piédroit conservé) et deux autres portes (une en arc brisé, murée ultérieurement, et une en arc segmentaire) à l'est et correspond probablement à un ouvrage d'entrée ; immédiatement à l'est, un corps de logis rectangulaire bâti en moellons équarris et assisés, séparé en deux pièces par un mur de refend, ouvrait sur le précédent et sur deux cabinets suspendus en encorbellement aux parois nord et sud ; il est suivi d'un 3ème corps de bâtiment rectangulaire, allongé d'ouest en est, sans baies visibles ; d'autres fragments de murs très arasés et discontinus jonchent la pointe de l'éperon. Immédiatement en contrebas au sud, une série de petits replats, que la végétation particulièrement dense et épineuse interdit présentement d'explorer, pourraient avoir accueilli l'église et des maisons. Matériel : céramiques du 13e au 16e siècle.

type roque

vestiges

2001

site archéologique

propriété privée (?)

enquête thématique régionale ; castra désertés du Var

dossier individuel

2002

© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

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