Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinebourg castral de Cap-Roux
bourg castral de Cap-Roux

Référence de la notice
IA83001288
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
30 octobre 2007
Date de dernière modification de la notice
26 septembre 2011
Rédacteur de la notice
Sauze Elisabeth
Mentions légales
© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Désignation de l'édifice
Titre courant
bourg castral de Cap-Roux
Appellation d'usage
Cap-Roux
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
bourg castral
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Hyères ; île du Levant ; Castellas (le)
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Var
Canton
Hyères
Lieu-dit
île du Levant ; Castellas (le)
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
isolé
Partie constituante non étudiée
château fort ; église
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Commentaire concernant la datation
daté par source
Description historique
Les Conférences de Jean Cassien évoquent, au 5e siècle, la présence de moines dans les îles Stoechades (îles d'Hyères) , mais il est peu probable que cet établissement, dont on ignore l'emplacement précis, ait un quelconque lien avec celui que signalent deux lettres du pape Innocent III en 1198 et 1199. Par la première de ces lettres, datée du 15 juin 1198, le pape demande à l'archevêque d'Arles de remplacer par des moines cisterciens les chanoines réguliers établis dans l'abbaye de l'île d'Hyères. Par la seconde, le 10 juin 1199, le même pape délègue les évêques de Marseille et d'Agde pour entendre la protestation des chanoines chassés par l'abbé du Thoronet et l'évêque de Toulon. L'une des très rares pièces conservées des archives de l'abbaye du Thoronet montre que les Cisterciens finirent par l'emporter : le 15 mars 1278, l'abbé et les moines ratifièrent l'accord passé par leur représentant, le moine Bertrand Drogoul, avec l'évêque et le chapitre de Toulon au sujet de l'église et du fort Sainte-Marie du Cap-Roux, "ecclesie seu fortalicii Beate Marie de Capite Rupho". L'objet du litige n'est pas connu. Les cartographes modernes, depuis Cassini (qui y indique une tour ruinée) , donnent au site le nom de Cap ou Pointe du Castelas, à peu de distance à l'est de la Pointe Rousse. Le site a été étudié et décrit par Michel Pasqualini. Avant d'être un couvent fortifié, le site a pu être un castrum.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
schiste ; moellon ; pierre sèche
Commentaire descriptif de l'édifice
Promontoire rocheux ; altitude : 60 m ; 850 m2. Un fossé taillé dans le rocher barre au sud le promontoire, dont le site n'occupe qu'une partie, isolée à l'ouest par un long mur rectiligne qui a servi également de soutènement pour aménager une plateforme utilisable ; le mur percé en son centre d'une porte ; à l'intérieur, des éboulis informes couvrent le sol entre les trois bâtiments encore reconnaissables. Au nord, sur la pointe, bâtiment rectangulaire aux murs très arasés, à la fonction indéterminée. Au centre, un autre bâtiment rectangulaire recoupé par une cloison, à la fonction aussi indéterminée. Au sud, un bâtiment rectangulaire de 20 m sur 8 conservé sur deux étages, parementé en moellons de schistes à peine équarris ; l'étage de soubassement, partiellement creusé dans le rocher, est couvert d'un berceau appareillé en grès retombant sur deux cordons du même matériau ; le rez-de-chaussée a perdu son couvrement et tout l'angle sud-est tombé dans le fossé ; on y distingue une grande pièce que terminent à l'est deux niches, dont une semi-circulaire, et qui communique à l'ouest avec deux très petites pièces ; la grande pièce paraît avoir servi de chapelle, elle contient, sur un emmarchement, les restes d'un autel. Au sud-ouest de cet ensemble, sur un replat qui domine la crique appelée au 18e siècle Calanque du Cimetière, deux tombes en coffrage rectangulaire ont été découvertes. Matériel : céramiques grises, modelées, glaçurées du 14e siècle, avec quelques tessons de l'Antiquité tardive et des monnaies des 15e et 16e siècles. A environ 1 km au sud, sur une croupe du Courcousson, ruines dites " Couvent des moines noirs " : enclos polygonal d'environ 50 m de long sur 25 de large appuyé à l'est sur un abrupt, contenant une série de petits bâtiments adossés au mur d'enceinte, le tout bâti en pierre sèche ou liée à la terre, indatable en l'absence de mobilier typé (fragments de tegula en remploi, quelques tessons de céramique vernissée atypiques).
Commentaire d'usage régional
type roque
État de conservation
vestiges
Date de l'enquête ou du récolement
2002
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
site archéologique
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2002
Mentions légales
© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel£Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66

Référence de la notice
IA83001288
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
30 octobre 2007
Date de dernière modification de la notice
26 septembre 2011
Rédacteur de la notice
Sauze Elisabeth
Mentions légales
© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Contactez-nousEnvoyer un courriel