Bourg castral

Dénomination de l'édifice

Bourg castral

Titre courant

Bourg castral

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Camps-la-Source

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Var

Canton

Brignoles

Lieu-dit

Saint-Quinis

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Église

Siècle de la campagne principale de construction

Haut Moyen Age (?)

Description historique

On ne connaît pour l'instant aucune mention médiévale du site. Achard lui consacre une partie de sa notice sur Camps : "A demi-lieue du village, on voit la fameuse chapelle de S. Quenin ou Queniz, sur le chemin de Besse. Elle est sur le sommet de la colline et elle date des tems les plus reculés. Cette chapelle étant tombée en ruines, Laurent Garnier, habitant de Camps, la fit relever à ses fraix en 1634. L'archevêque d'Aix, qui étoit Louis de Bretel, obtint de M. Suarez, évêque de Vaison, la mâchoire inférieure de S. Quenin et cette relique attira à Camps la dévotion des pays voisins et les libéralités des grands et du peuple. La comtesse d'Alais, dont l'époux étoit gouverneur en Provence, fit embellir la chapelle en 1638. On voit ses armes sur la porte. Dès lors, on y mit un prêtre pour desservir cette église et, en 1646, les Trinitaires réformés y fondérent un établissement. Ils se sont retirés en 1778. Cependant le concours des fidèles a toujours lieu le premier dimanche de mai". La chapelle est aujourd'hui encore entretenue par un ermite et la collection d'ex-voto continue d'être alimentée par des pélerins.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; pierre sèche

Commentaire descriptif de l'édifice

Plateau défendu au sud et à l'est par une falaise ; altitude 636 m ; 40 000 m² . Sur les côtés nord et ouest, l'habitat est entouré d'un mur d'enceinte, éboulé mais bien visible, appuyé sur des blocs isolés ou de petits abrupts rocheux ; à l'extrémité ouest, ce mur est doublé par un avant-mur qui barre la crête. A l'intérieur, l'habitat semble avoir occupé surtout la partie orientale, moins accidentée et façonnée à l'époque moderne en terrasses de culture. La chapelle et l'ermitage attenant sont des constructions modernes, encore occupées ; à la base de l'épaulement nord de la nef de la chapelle subsiste un fragment d'abside parementé en petits moellons assisés, ultime vestige du sanctuaire médiéval ; le petit pan de mur visible au-devant représente peut-être le reste d'un bâtiment d'habitation. Matériel très abondant autour de l'ermitage et sur les anciennes terrasses de culture, attestant une occupation intense du 6e au 1er siècle av. J.-C., une fréquentation sporadique au cours du Haut-Empire, puis une réoccupation au 4e siècle poursuivie au moins jusqu'au 7e siècle.

Commentaires d'usage régional

Type oppidum

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée (?)

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Copyright de la notice

© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Date de rédaction de la notice

2005

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Sauze Elisabeth

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66