Fort
Fort des Pomets
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Toulon
Var
2e quart 18e siècle ; 3e quart 18e siècle
Attribution par source ; attribution par source
La nécessité de pourvoir à la défense terrestre de la place par des ouvrages détachés fut mise en évidence pendant la guerre de succession d’Espagne, la prise de Toulon ayant été un des objectifs de la coalition formée par l’Empire, l’Angleterre, la Hollande et la Savoie, en 1707. Lors de la guerre de succession d'Autriche en 1746, le maréchal de Belles-Isle fait élever des retranchements et des redoutes en pierres sèches entre les pentes ouest du Faron et les hauteurs proches du Bau de Quatre Aures. Une redoute provisoire est construite sur une hauteur à l’ouest de la gorge, sur la hauteur des Pomets. A la suite, le nouveau directeur des fortifications de Toulon, Honoré d’Antibes de Bertaud, propose d’édifier un ouvrage permanent, en remplacement de la redoute en pierres sèches des Pomets. Les travaux sont dirigés par Auguste-Aimé Verrier, auteur d'un plan de l'ouvrage daté de 1749 et d'un projet pour 1753. Les travaux s'échelonnent de 1748 à 1756. La réalisation de la contrescarpe a lieu entre 1752 et 1754. Le chantier se termine par la construction du tambour crénelé, en 1756. En 1793, les anglais occupent le fort et lors de leur évacuation, mettent le feu aux poudres. Sa reconstruction et même son entretien sont jugés inutiles, l'ouvrage n'ayant plus de valeur défensive. Dans les années 1860, les ruines bien conservées du fort sont acquises par un particulier, qui fait construire une villa dans l’enceinte stabilisée, en partie sur les infrastructures du bâtiment de casernement.
Calcaire ; moellon ; enduit
Voûte en berceau plein-cintre
Vestiges
Propriété d'une personne privée
2014
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
2015
Corvisier Christian ; Fournel Brigitte ; Brunet Marceline
Dossier individuel