Hôtel de ville
Hôtel de ville
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Vaucluse (84) ; Carpentras ; 7 place de l'Horloge
Carpentras
Carpentras
Horloge (place de l') 7
1983 CE 636, 639
En ville
Beffroi
16e siècle
1470 ; 1576
Daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source
En 1470 la ville de Carpentras acquit une maison au marché aux animaux (actuelle place de l'Horloge) pour y faire construire un hôtel de ville dont la réalisation fut confiée au maçon Blaise Lécuyer de 1470 à 1475. La construction du nouveau bâtiment communal sur l'emplacement du château des comtes de Toulouse semble n'être qu'une légende. En 1576 un campanile en ferronnerie fut commandé au serrurier carpentrasien Nicolas Calis. A la suite d'un incendie en novembre 1713, l'hôtel du marquis de Laroque (actuel hôtel de ville), fut racheté pour y reloger l'hôtel de ville ; le premier édifice ne fut pas restauré et il n'en subsiste que le beffroi. Percement d'un passage nord-sud en 1989 : éléments de décor et d'architecture dégagés à cette occasion. AUTEUR : Lécuyer Blaise (maçon) ; Calis Nicolas (ferronnier) ; JATT : attribution par source
Moellon ; maçonnerie ; pierre de taille
Métal en couverture
Voûte d'ogives
Terrasse ; toit à l'impériale
L'hôtel de ville présentait sa façade antérieure au nord, sur la place ; il ne reste que la tour d'escalier, en pierre de taille et une partie du corps de bâtiment, aujourd'hui indépendant, en blocage. La tour d'escalier surmontée du campanile semble avoir été hors-oeuvre. La vis droite sur noyau comprend six révolutions, et un relais en vis à droite sur noyau, lui-même demi-hors-oeuvre, desservant une salle de plan heptagonal couronnant la tour. La première partie est circulaire, la seconde est polygonale. Le couvrement est une voûte à huit quartiers constitués de deux blocs principaux disposés en mître, reposant sur huit nervures rayonnant à partir du noyau. Le couvrement de la salle sommitale est une voûte à sept nervures en sept quartiers dont les voûtains sont appareillés. Une trappe conduit à la terrasse de couverture. Elévation sud à quatre niveaux : le premier caché par des édifices accolés, au deuxième fenêtre chanfreinée au linteau en accolade, puis au quatrième fenêtre carrée chanfreinée ; fenestron moderne au quatrième. L'élévation de la tour a sept niveaux ; le premier est caché ; du deuxième au sixième : fenêtre ornée d'un motif de colonnette, le dernier couronné d'un larmier cantonné de gargouilles zoomorphes en grande partie conservées. Septième niveau heptagonal percé de quatre fenestrons et couronné par une corniche cantonnée de gargouilles en masques. Sur la terrasse (dallée) : garde-corps de barreaux droits cantonné de boules sommées d'une hampe et d'une girouette en forme de drapeau. Au-dessus s'élève un campanile en fer forgé comprenant les mêmes éléments décoratifs. Jusqu'au premier étage une main-courante moulurée est taillée dans le parement du mur de cage. Les portes qui ouvraient aux premier et deuxième étages conservent leur décor sculpté en anse-de-panier, avec pénétration des moulurations. Plafond d'origine à caissons bien conservé ; moulures rapportées, plaquettes masquant les vides, couvre-joints chanfreinés peints de triangles alternativement blancs et noirs.
Peinture (étudié dans la base Palissy)
Vestiges
classé MH
Beffroi : classement par arrêté du 13 mai 1987.
IM84001370
Propriété de la commune
1989
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
2002
Giraud Marie-Odile ; Fray François ; Marciano Florence
Dossier individuel
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66