Voie ferrée
Tramway électrique des Sables d'Olonne
Voie ferrée du tramway électrique des Sables d'Olonne
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Les Sables-d'Olonne ; promenade de l'Amiral Lafargue ; promenade Georges Clémenceau ; promenade Georges Godet
Sables-d'Olonne (Les)
Les Sables-d'Olonne
Amiral Lafargue (promenade de l') ; Georges Clémenceau (promenade) ; Georges Godet (promenade)
1981 AI, AW, AT, AS, AP
En ville
Usine ; transformateur (abri) ; gare
19e siècle ; 20e siècle
1898
Daté par source
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Dès 1896, le directeur du Grand Casino propose l'installation d'un service régulier de tramway en l'échange de la fourniture d'eau et de gaz par la ville. Le Conseil Municipal des Sables-d'Olonne envisage, en octobre 1897, le remplacement des voitures à cheval de la Compagnie des Omnibus par un tramway électrique, pour assurer une liaison entre la gare et les casinos, de part et d'autre du Remblai. Le projet de ligne de tramway électrique, présenté par l'exploitant Michel Gaillot, s'étend sur plus de six kilomètres, de la cour des voyageurs de la gare au Casino des Pins, dans la forêt de la Rudelière. En 1901, un plan de Lasne, ingénieur des Ponts et Chaussées, entérine le tracé initial. L'exploitation saisonnière du tramway est concédée par la ville à Gaillot, qui représente la Société des tramways électriques des Sables, pour une durée de 50 années à partir de 1901. A partir de l'été 1898, neuf motrices électrifiées sont mises en place sur une distance de trois kilomètres, le long du remblai, où cohabitent les automobiles, les wagons et les passants. Une usine électrique, établie dans le faubourg est de la ville, alimente le système de transport en commun. En 1899, la ligne est prolongée entre le casino et la gare. Le projet de prolongement à l'est de la ville, dit boucle de la Rudelière, ne sera jamais réalisé. De 1901 à 1904, le fonctionnement du tramway est remis en cause par la mauvaise gestion du concessionnaire. En 1905, la ville rachète la Société et tout le matériel. L'exploitation cesse pendant le premier conflit mondial, et est définitivement abandonnée en 1925.
Pierre ; enduit
Ardoise
1998
© Inventaire général
1998
Delignon Gaëlle
Dossier individuel
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