Cabine de bain
Bathing Machines, puis cabanes des baigneurs
Cabines de bain dites Bathing Machines, puis cabanes des baigneurs
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Les Sables-d'Olonne
Sables-d'Olonne (Les)
Les Sables-d'Olonne
0 étudié
1er quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
Attribution par travaux historiques
Dès 1823, le sous préfet des Sables-d'Olonne charge le consul général de France à Londres d'obtenir des informations sur les cabines de bains dite bathing machines, utilisées sur les plages de Weymouth, en vue d'en installer des modèles identiques aux Sables-d'Olonne. En 1830, les premières cabanes en bois à quatre roues traînées par des chevaux sont réalisées aux Sables-d'Olonne sur le modèle anglais par le négociant Raguet, et installées sur la plage. Jusqu'en 1840, des propriétaires sablais, Musseau, Grolleau, Léard et Musseur, louent sans autorisation communale des cabines de bains mobiles du 15 juin au 15 septembre. Durant la décennie 1840, la commune s'organise en vue de réglementer les bains de mer en général, la location des cabines, leur circulation et leur stationnement provisoire sur le domaine public en particulier. Les concessions officielles de portions de plage aux gérants de bureau des bains ont lieu à partir du casino vers l'est sur le remblai, pour atteindre la place du Puits Doré en 1852. Outre les grandes cabines, entièrement en bois, copiées sur les bathing Machines, on peut louer sur la plage en 1867 des cabines en bois couvertes de toile, des tentes et des chaises pour le remblai. En 1867, les entrepreneurs des bains se voient attribués pour la saison des secteurs distincts sur la plage, avec une distance de plus de quatre mètres d'un groupe de cabines numérotées à l'autre, dont le nombre est également contrôlé par la ville. A chaque groupe de cabines est associé un mât de pavillon, un maître-baigneur, ainsi qu'un canot de sauvetage. Les cabines de bains mobiles sont utilisées sur la plage jusqu'aux années 1950, puis remplacées par des cabines fixes en béton, lors du réaménagement du remblai par Maurice Durand après la seconde guerre mondiale.
Détruit
1998
© Inventaire général
1998
Delignon Gaëlle
Dossier collectif
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