Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinehôtel dit sénéchaussée, actuellement Trésor public
hôtel dit sénéchaussée, actuellement Trésor public






Référence de la notice
IA85000303
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
26 décembre 2002
Date de dernière modification de la notice
30 octobre 2015
Rédacteur de la notice
Réau Marie-Thérèse
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
hôtel dit sénéchaussée, actuellement Trésor public
Appellation d'usage
sénéchaussée ; Trésor public
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
hôtel
Destination actuelle de l'édifice
édifice fiscal
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 2 rue du Château
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Fontenay-le-Comte commune
Adresse de l'édifice
Château (rue du) 2
Références cadastrales
1812 D 863 ; 1984 BE 44 à 46
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
communs
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Gobin Jacques (commanditaire)
Lieu de conservation d'un élément architectural déplacé
parties déplacées à : 85, Fontenay-le-Comte
Description historique
Cette demeure est appelée sénéchaussée sans aucun fondement. Il s'agit en réalité d'un hôtel particulier construit entre 1590 et 1595 environ pour Jacques Gobin, ancien receveur des tailles, et son épouse Jacquette Fourestier, après la destruction du logis de Boisse lors du siège de la ville en 1574. En février 1595, le chantier semble bien avancé et Jacques Gobin achète des briques, de la chaux et des carreaux de terre cuite ; en juin de la même année, il loue une chambre basse de l'hôtel, située près de l'escalier en vis. Enfin, en juillet 1605 Jacquette Fourestier loue le "grand logis neuf" à Pierre Chandoré. Après la saisie des biens de son propriétaire, Jacques Morienne, en 1679, l'hôtel sert provisoirement d'hôpital pendant la construction de l'hôpital général, faubourg des Loges (visites très détaillées en 1679 et 1685). Pendant la Révolution, le bâtiment sert de prison puis d'hospice ; vers 1825, il est loué à l'Etat par son propriétaire et affecté à l'entrepôt des vivres de l'armée. En 1834, un projet d'aménagement de la demeure en sous-préfecture, élaboré par l'architecte fontenaisien Jean-Firmin Levêque, n'aboutit pas. Vers 1850, une très belle cheminée est déplacée par Octave de Rochebrune au château de Terre-Neuve, à Fontenay-le-Comte (voir dossier). Au 20e siècle, les communs sont détruits ; la partie la plus importante l'est vers 1980. A la fin du 20e siècle, l'hôtel est restauré en vue d'y installer le Trésor public ; à cette occasion, des fouilles archéologiques sont réalisées dans la cour, en 1997. Sous l'Ancien Régime, la propriété ressortissait du fief de Guinefolle.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Matériaux de la couverture
ardoise ; tuile creuse
Typologie de plan
plan régulier en L
Description de l'élévation intérieure
sous-sol ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
Typologie du couvrement
voûte d'ogives
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; croupe ; noue ; toit conique
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Commentaire descriptif de l'édifice
Les deux façades principales sur cour et les tours d'escalier sont en pierre de taille, le reste est en moellon. Actuellement, l'hôtel est entièrement couvert en ardoise ; au 17e siècle, seuls les toits coniques des tours d'escalier l'étaient, le reste étant couvert en tuile.
Technique du décor porté de l'édifice
sculpture ; peinture
Indexation iconographique
tête ; personnage ; sirène ; paysage
Description de l'iconographie
Une tête est sculptée sur le fronton de la porte d'entrée ; des personnages tenant des feuillages le sont dans les écoinçons de l'arc. Une sirène est sculptée, extérieurement, au premier étage de la tour d'escalier. Des peintures, notamment un paysage, ont été dégagées puis recouvertes lors des travaux, en 1996.
État de conservation
restauré
Date de l'enquête ou du récolement
1994
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1988/10/24 : inscrit MH partiellement
Typologie de la zone de protection
secteur sauvegardé
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2000
Mentions légales
© Inventaire général
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF

Référence de la notice
IA85000303
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
26 décembre 2002
Date de dernière modification de la notice
30 octobre 2015
Rédacteur de la notice
Réau Marie-Thérèse
Mentions légales
© Inventaire général
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