Hôtel
Sénéchaussée ; Trésor public
Édifice fiscal
Hôtel dit sénéchaussée, actuellement Trésor public
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 2 rue du Château
Fontenay-le-Comte commune
Château (rue du) 2
1812 D 863 ; 1984 BE 44 à 46
En ville
Communs
4e quart 16e siècle
Daté par source
Gobin Jacques (commanditaire)
Parties déplacées à : 85, Fontenay-le-Comte
Cette demeure est appelée sénéchaussée sans aucun fondement. Il s'agit en réalité d'un hôtel particulier construit entre 1590 et 1595 environ pour Jacques Gobin, ancien receveur des tailles, et son épouse Jacquette Fourestier, après la destruction du logis de Boisse lors du siège de la ville en 1574. En février 1595, le chantier semble bien avancé et Jacques Gobin achète des briques, de la chaux et des carreaux de terre cuite ; en juin de la même année, il loue une chambre basse de l'hôtel, située près de l'escalier en vis. Enfin, en juillet 1605 Jacquette Fourestier loue le "grand logis neuf" à Pierre Chandoré. Après la saisie des biens de son propriétaire, Jacques Morienne, en 1679, l'hôtel sert provisoirement d'hôpital pendant la construction de l'hôpital général, faubourg des Loges (visites très détaillées en 1679 et 1685). Pendant la Révolution, le bâtiment sert de prison puis d'hospice ; vers 1825, il est loué à l'Etat par son propriétaire et affecté à l'entrepôt des vivres de l'armée. En 1834, un projet d'aménagement de la demeure en sous-préfecture, élaboré par l'architecte fontenaisien Jean-Firmin Levêque, n'aboutit pas. Vers 1850, une très belle cheminée est déplacée par Octave de Rochebrune au château de Terre-Neuve, à Fontenay-le-Comte (voir dossier). Au 20e siècle, les communs sont détruits ; la partie la plus importante l'est vers 1980. A la fin du 20e siècle, l'hôtel est restauré en vue d'y installer le Trésor public ; à cette occasion, des fouilles archéologiques sont réalisées dans la cour, en 1997. Sous l'Ancien Régime, la propriété ressortissait du fief de Guinefolle.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Ardoise ; tuile creuse
Plan régulier en L
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
Voûte d'ogives
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; noue ; toit conique
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Les deux façades principales sur cour et les tours d'escalier sont en pierre de taille, le reste est en moellon. Actuellement, l'hôtel est entièrement couvert en ardoise ; au 17e siècle, seuls les toits coniques des tours d'escalier l'étaient, le reste étant couvert en tuile.
Sculpture ; peinture
Tête ; personnage ; sirène ; paysage
Une tête est sculptée sur le fronton de la porte d'entrée ; des personnages tenant des feuillages le sont dans les écoinçons de l'arc. Une sirène est sculptée, extérieurement, au premier étage de la tour d'escalier. Des peintures, notamment un paysage, ont été dégagées puis recouvertes lors des travaux, en 1996.
Restauré
1988/10/24 : inscrit MH partiellement
Secteur sauvegardé
À signaler
Propriété de la commune
1994
© Inventaire général
2000
Réau Marie-Thérèse
Dossier individuel