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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel dit Château-Gaillard, puis Moriceau de Cheusse

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Appellation d'usage

Hôtel dit Château-Gaillard, puis Moriceau de Cheusse

Titre courant

Hôtel dit Château-Gaillard, puis Moriceau de Cheusse

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 6 rue Pont-aux-Chèvres

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Fontenay-le-Comte commune

Adresse de l'édifice

Pont-aux-Chèvres (rue) 6

Références cadastrales

1812 E 325 ; 1843 H 866 ; 1984 BE 172

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Communs ; portail

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 16e siècle ; 1er quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 20e siècle

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Le Venyer (commanditaire) Dubois André-Charles (commanditaire)

Description historique

Cet hôtel est nommé Château-Gaillard, puis Moriceau de Cheusse, du nom de la famille qui le possédait de la fin du 17e siècle à la Révolution. L'édifice actuel a été construit entre 1811 et 1816 pour André-Charles Dubois (ou Duboy) , ancien receveur particulier des contributions directes à Fontenay, et son épouse Marie-Albertine Bousquet, sur les deux niveaux de sous-sol de la demeure précédente, incendiée accidentellement en 1795 ; cette demeure était le siège de la seigneurie de Château-Gaillard. En 1811, l'hôtel, en ruine et "à l'état de masure", est acquis par Dubois pour la somme de 4400 francs ; en 1816, la demeure "nouvellement reconstruite" est revendue pour la somme de 20000 francs à Nicolas-Quentin Pichard du Page, dont le monogramme PP est visible sur le garde-corps de l'escalier extérieur. La demeure précédente, l'un des principaux hôtels de Fontenay, avait sans doute été édifiée au cours de la deuxième moitié du 16e siècle pour la famille Le Venyer, probablement Pierre, propriétaire en 1580 et 1585. Il subsiste les deux niveaux de sous-sol datant de cette époque ; des pierres sculptées, dont une aux armes des Le Venyer, sont remployées dans le mur du jardin ; enfin, il n'est pas impossible que le motif aux atlantes engainés du portail provienne de cette demeure. Comme on peut l'observer en sous-sol, l'hôtel du 16e siècle était plus étendu vers le nord que l'hôtel actuel. En 1938, l'intérieur a été remanié par l'architecte Faradesh. La reconstruction de l'hôtel vers 1730 par Moriceau de Cheusse, avancée par Benjamin Fillon, ne repose sur aucune base ; quant au portail (voir le dossier sculptures) , il date vraisemblablement du 1er quart du 19e siècle, comme l'hôtel, et non des années 1730. Enfin, Château-Gaillard fut la résidence du gouverneur Charles Eschallard de la Boulaye à partir de 1588 et, au moins de 1630 à 1648, celle de l'évêque de Maillezais Henri de Béthune, qui le louait à Jeanne Pougnard, contrairement à la tradition voulant que le prélat ait habité au 9 rue Pont-aux-Chèvres.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

2 étages de sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble

Typologie du couvrement

Voûte en berceau

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à un pan

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier symétrique, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Cet hôtel entre cour et jardin est situé au coeur de l'un des principaux îlots de la ville fortifiée. L'accès se fait par un passage sous un portail remarquable menant à la cour précédant le logis ; cette cour est flanquée de deux ailes. Le bâtiment principal est couvert d'un toit à longs pans en ardoise ; les ailes sont couvertes de toits à un pan en tuile. Coté jardin, le rez-de-chaussée est surélevé et accessible par un escalier symétrique. On accède au premier sous-sol par un escalier en équerre, au second sous-sol par un escalier en vis ; les étages sont desservis par un escalier moderne en maçonnerie.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Armoiries ; cartouche

Description de l'iconographie

Armes des Le Venyer et cartouche sur les éléments sculptés remployés dans le mur du jardin.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

2009/11/19 : inscrit MH

Référence aux objets conservés

IM85000206

Typologie de la zone de protection

Secteur sauvegardé

Eléments remarquables dans l'édifice

Sous-sol

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1995

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Réau Marie-Thérèse

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

1/18
Vue d'ensemble prise du haut de Notre-Dame.
Vue d'ensemble prise du haut de Notre-Dame.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue d'ensemble de la salle principale du premier sous-sol, prise du nord-est.
Vue d'ensemble de la salle principale du premier sous-sol, prise du nord-est.
© Inventaire général, ADAGP
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Cheminée de la salle principale du premier sous-sol et porte d'accès à la salle sud-ouest.
Cheminée de la salle principale du premier sous-sol et porte d'accès à la salle sud-ouest.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue de la salle principale du premier sous-sol prise du sud.
Vue de la salle principale du premier sous-sol prise du sud.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue du dessous de l'escalier menant au premier sous-sol.
Vue du dessous de l'escalier menant au premier sous-sol.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue de la salle sud-ouest du deuxième sous-sol.
Vue de la salle sud-ouest du deuxième sous-sol.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue plongeante du puits situé au premier sous-sol.
Vue plongeante du puits situé au premier sous-sol.
© Inventaire général, ADAGP
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Trompe de l'escalier en vis menant du premier au deuxième sous-sol.
Trompe de l'escalier en vis menant du premier au deuxième sous-sol.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue de l'escalier en vis prise du deuxième sous-sol.
Vue de l'escalier en vis prise du deuxième sous-sol.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue de la salle nord-est du deuxième sous-sol.
Vue de la salle nord-est du deuxième sous-sol.
© Inventaire général, ADAGP
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Remploi d'éléments sculptés dans le mur du jardin (armes des Le Venyer).
Remploi d'éléments sculptés dans le mur du jardin (armes des Le Venyer).
© Inventaire général, ADAGP
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Remploi d'éléments sculptés dans le mur du jardin.
Remploi d'éléments sculptés dans le mur du jardin.
© Inventaire général, ADAGP
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Portail d'entrée.
Portail d'entrée.
© Inventaire général, ADAGP
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Plan du rez-de-chaussée au 1/100e, par Géraldine Métayer, en 1996.
Plan du rez-de-chaussée au 1/100e, par Géraldine Métayer, en 1996.
© Inventaire général, ADAGP
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Plan du premier niveau de sous-sol, au 1/100e, par Géraldine Métayer, en 1996.
Plan du premier niveau de sous-sol, au 1/100e, par Géraldine Métayer, en 1996.
© Inventaire général, ADAGP
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Plan du deuxième niveau de sous-sol, au 1/100e, par Géraldine Métayer, en 1996.
Plan du deuxième niveau de sous-sol, au 1/100e, par Géraldine Métayer, en 1996.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue du puits situé au premier sous-sol.
Vue du puits situé au premier sous-sol.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue d'ensemble de la façade sur jardin.
Vue d'ensemble de la façade sur jardin.
© Inventaire général, ADAGP
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