Couvent
De filles de l'Union chrétienne
La Sainte-Famille ; l'Immaculée-Conception
Couvent de filles de l'Union chrétienne
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 3, 9 rue du Département
Fontenay-le-Comte commune
Département (rue du) 3, 9
1812 E 241 à 245, 278 ; 1843 G1 557, 559 à 563 ; 1984 BH 3
En ville
Chapelle
4e quart 17e siècle ; 2e quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle
1692 ; 1740 ; 1780 ; 1851 ; 1865 ; 1869 ; 1891 ; 1897
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
Le couvent des filles de l'Union chrétienne de Fontenay a été fondé en 1680. Les lettres patentes ont été signées par le roi le 31 décembre 1680 et les religieuses se sont installées en septembre 1681 dans une demeure offerte par leur bienfaitrice, Marie Brisson. C'est principalement l'ouvrage de l'abbé Teillet qui permet de reconstituer la chronologie des travaux. La première campagne, à la fin du 17e siècle, comprenait la chapelle initiale dédiée à la Sainte-Famille, bénie le 15 octobre 1683, et le bâtiment principal au sud de la cour d'honneur. En 1692, un marché est passé avec les maîtres maçons fontenaisiens René Robin, Jacques Buart et André Croisé, pour la construction du bâtiment à l'est de la seconde cour, comportant la cuisine et le réfectoire au rez-de-chaussée, neuf chambres à l'étage ; il est précisé que les moellons seront pris dans le jardin. Vers 1740, le pensionnat est édifié à l'ouest de la seconde cour, sur un terrain acquis en 1705. En 1765, lors de l'aménagement de la place Royale, les religieuses se font concéder un terrain en bordure de leur couvent ; de 1779 à1781, après avoir démoli l'ancienne, elles y élèvent une nouvelle chapelle, bénie le 23 mars 1781. A la Révolution, le couvent est réquisitionné pour loger provisoirement l'administration municipale, à partir de 1792, et surtout, de 1792 à 1804, le Directoire du département, puis la Préfecture de Vendée. Napoléon ayant décidé le transfert de la Préfecture à la Roche-sur-Yon le 25 mai 1804, un plan est levé en 1805 par l'ingénieur des Ponts-et-Chaussées Boudhor, en vue de la vente des bâtiments en trois lots. L'ancien couvent est mis en vente en 1807 et, le 30 septembre 1809, les religieuses le rachètent pour la somme de 21000 francs. Tout au long de la 2e moitié du 19e siècle, des travaux de réfection et de construction sont entrepris. L'aumônerie, donnant sur la place, est édifiée par l'architecte Jean-Firmin Levêque en 1844 ; elle sera exhaussée en 1865 (matrices cadastrales et abbé Teillet). En 1851, des bâtiments menaçant ruine sont détruits, le bâtiment de 1692 est prolongé vers le sud et, en 1854, la chapelle, placée sous le vocable de l'Immaculée-Conception, est remise en état (abbé Teillet). En 1865, sont réalisés des travaux difficiles à préciser, en dehors de l'exhaussement de l'aumônerie (matrices cadastrales et abbé Teillet) ; d'après les mêmes sources, le choeur des religieuses est prolongé en 1869. Toujours selon l'abbé Teillet, à partir de 1891 est édifié le bâtiment à l'ouest de la cour d'honneur et, en 1897, ont lieu des travaux importants, notamment l'exhaussement du bâtiment principal. Dans les années 1970, de nouvelles constructions sont entreprises dans l'enclos ; c'est lors de cette campagne qu'est surélevé le bâtiment de 1692 et 1851, situé à l'est de la seconde cour, et qu'un nouveau clocher est construit. Actuellement, une partie de l'enclos est occupée par le couvent ; le reste, après avoir été aménagé en clinique, a été converti en maison de retraite.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
Tuile creuse ; ardoise
Plan régulier ; plan allongé
2 étages carrés ; 1 vaisseau
Voûte d'arêtes
Élévation à travées ; élévation ordonnancée sans travées
Toit à longs pans ; croupe ; flèche carrée
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
L'ensemble des constructions est en moellons de calcaire sauf l'église, à un vaisseau voûté d'arêtes, qui est en pierre de taille. Les toitures sont en tuile, à l'exception de l'aumônerie, du bâtiment principal et du clocher, couverts en ardoise. Les principaux escaliers sont ceux, rampe sur rampe à mur-noyau, du bâtiment principal et du bâtiment à l'ouest de la seconde cour, et le remarquable escalier à quatre noyaux à l'angle de ces deux bâtiments.
Sculpture
Guirlande
La façade de l'église est ornée de guirlandes seulement épannelées.
Restauré
IM85000186 ; IM85000190 ; IM85000187 ; IM85000188 ; IM85000189
Secteur sauvegardé
Église ; escalier
Propriété privée
1995
© Inventaire général
2001
Réau Marie-Thérèse
Dossier individuel