Couvent ; hôpital
De tertiaires régulières franciscaines
Sainte-Anne
Couvent de tertiaires régulières franciscaines, puis hôpital
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 40 rue Rabelais
Fontenay-le-Comte commune
Rabelais (rue) 40
1812 E 1 à 6 ; 1843 G2 734 à 751, 758 à 769 ; 1984 AH 271
En ville
Chapelle ; cloître
2e quart 17e siècle ; 19e siècle
4e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques
Les tertiaires régulières franciscaines, appelées "Tiercelettes", fondèrent leur premier couvent dans le faubourg du Puits-Saint-Martin en 1460, à proximité de celui des cordeliers, après une tentative infructueuse en 1326. Suite à la dégradation des bâtiments pendant les guerres de Religion, les soeurs s'installent au nord de l'actuelle rue Rabelais vers 1630, près du nouveau couvent de cordeliers. Plusieurs documents authentiques, notamment l'inventaire des biens de la communauté, dressé en 1790, permettent de reconstituer l'histoire des deux monastères successifs. L'emplacement du premier couvent, décrit avec précision dans les textes et dit "à la Santé", peut être identifié avec ce qui deviendra, après le départ des religieuses, l'hôpital de la Santé ou sanitat (voir dossier). La construction du second monastère, rue Rabelais, par la supérieure Anne Duclos, est datable du deuxième quart du 17e siècle. L'acquisition des terrains a lieu en 1624 et 1625. L'évêque de Maillezais autorise l'édification du couvent en 1625, celle de l'église en 1629. Cette dernière, placée sous le vocable de Sainte-Anne et de la Bienheureuse Vierge Marie, est consacrée le 26 mars 1635 par l'évêque de Maillezais, comme le prouve l'acte original conservé dans les archives de l'hôpital ; la date du 13 mai 1659 avancée par Benjamin Fillon est erronée, le document en question se référant en réalité au transfert du jour de la fête de dédicace de la chapelle. En 1642, les religieuses échangent les bâtiments de leur ancien couvent avec des terres. A la Révolution, le couvent n'est pas vendu comme bien national et, en 1798, la décision est prise d'y transférer les hôpitaux de la ville, précédemment dans le faubourg des Loges ; l'architecte Girard et l'ingénieur Champion de la Bretonnière sont chargés d'aménager les locaux. Tout au long du 19e siècle, des travaux sont réalisés. Les principales constructions, pour la plupart détruites par la suite pour moderniser l'hôpital, sont les bâtiments en U à l'est de la chapelle entre 1826 et 1843, le long bâtiment orienté nord-sud au cours de la première moitié du 19e siècle, la citerne en 1832 par l'architecte fontenaisien Joseph Babin. Un ambitieux projet d'amélioration de ce dernier bâtiment (hospice d'aliénés) , par l'architecte communal Auguste Garnereau en 1843, ne sera pas exécuté. Selon Robert Aujard, l'aile gauche de la cour d'honneur est refaite en 1885. Enfin, concernant la reconstruction de la chapelle en conservant certains éléments d'origine, les témoignages sont contradictoires (en 1855 par Auguste Garnereau selon le docteur Guerry, en 1862 par Mandin selon l'abbé Aillery). Cette chapelle possédait trois nefs voûtées en berceau et un choeur tréflé couvert de culs-de-four. Au 20e siècle, en particulier au cours de la seconde moitié du siècle, des destructions et de nouvelles constructions sont entreprises. En raison de la nécessité d'un nouveau bloc opératoire, en 1988 la chapelle est démontée, puis remontée à proximité, mais sans les voûtes en berceau ni le choeur tréflé de la chapelle du 19e siècle.
Calcaire ; moellon ; enduit
Ardoise ; tuile
Plan régulier ; plan allongé
1 étage carré ; comble à surcroît
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; noue ; croupe polygonale
Les bâtiments actuels de l'ancien couvent sont principalement couverts en ardoise : toits à longs pans à croupes et noues pour les bâtiments autour de la cour d'honneur, toit à longs pans à croupe polygonale pour la chapelle. Les autres bâtiments sont couverts en tuile.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy)
1988/05/09 : inscrit MH
IM85000193 ; IM85000196 ; IM85000203 ; IM85000198 ; IM85000199 ; IM85000201 ; IM85000192 ; IM85000202 ; IM85000195 ; IM85000200 ; IM85000194 ; IM85000197
Propriété publique
1996
© Inventaire général
2001
Réau Marie-Thérèse
Dossier individuel