Église paroissiale
Saint-Jean
Église paroissiale Saint-Jean
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; place Saint-Jean
Fontenay-le-Comte commune
Saint-Jean (place)
1812 F 892 ; 1843 C2 715 ; 1984 AT 100
En ville
15e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; 3e quart 19e siècle
2e quart 16e siècle ; 1er quart 19e siècle
1604 ; 1636 ; 1863
Porte la date ; daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source
L'église de la paroisse Saint-Jean, placée sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, date essentiellement du 15e siècle, du deuxième quart selon l'abbé Aillery, plutôt de la seconde moitié du siècle d'après l'analyse stylistique. Cette église en remplace une plus ancienne attestée en 1269, date à laquelle le comte de Poitou fait une donation en vue de sa réfection. Au cours du second quart du 16e siècle, des travaux difficiles à évaluer sont réalisés, dont témoigne le décor du pilier supportant le clocher (voir dossier). Pendant les guerres de Religion, Saint-Jean est pillée par les protestants ; en 1568, les piliers sont sapés et les voûtes s'écroulent. D'après une visite épiscopale, l'église n'est pas encore remise en état en 1601 ; elle le sera en 1604 comme l'atteste une inscription dans le bas-côté sud ("en l'an 1568 iay esté ruynée et en l'année 1604 iay esté réédifiée"). Dans un premier temps les voûtes sont refaites en bois, puis en pierre en 1635-1637, comme le prouvent, d'une part un document de 1636 concernant la malfaçon des cinq voûtes exécutées suite à un bail à rabais signé en 1635, d'autre part la date 1637 à une clef de voûte de la nef et l'inscription "iay esté faite le 2e jour d'avril 1636" dans la chapelle de la Vierge. Après la Révolution, des travaux sont exécutés. Le coq et la croix, remplacés par un bonnet phrygien en 1793, sont remis en haut du clocher en 1807. En 1820, l'église et le clocher sont en partie remis en état d'après le projet de Salomon, ingénieur des Ponts-et-Chaussées ; la suite des travaux est programmée par Salomon en 1825. En raison de la fusion de la paroisse de Saint-Nicolas avec celle de Saint-Jean après la Révolution et de l'annexion de celle de Saint-Médard-des-Prés jusqu'en 1880, l'église devient trop petite. Un important projet de restauration et d'agrandissement est dressé en 1844 par l'architecte communal Auguste Garnereau ; en 1850, une partie des travaux est achevée (construction d'une sacristie, consolidation des voûtes, réfection de la charpente et des couvertures...) , mais le projet d'adjonction d'une abside polygonale est abandonné. A partir de 1860, Garnereau consolide à nouveau l'église et l'agrandit par la construction de deux chapelles latérales formant faux transept et contrebutant l'édifice : la chapelle Saint-Nicolas au sud en 1860, la chapelle Saint-Médard au nord en 1861. Les voûtes de la nef sont réparées (inscription "1863 j'ai été restaurée" à la clef de la première voûte) et celle de la chapelle des Agonisants refaite ; l'ange sculpté à la clef de cette dernière date de cette campagne. Après le classement de Saint-Jean comme monument historique en 1906, l'église est dégagée par la destruction de plusieurs maisons et des travaux de restauration de l'église et du clocher sont réalisés.
Calcaire ; pierre de taille
Tuile creuse ; calcaire en couverture
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; pignon découvert ; noue ; flèche en maçonnerie
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)
Ange, écu, Saint-Esprit : colombe ; sirène ; ange, écu
Deux anges porteurs d'écu et la colombe du Saint-Esprit sont sculptés dans le gâble du portail sud ; des sirènes ornent les piédroits du même portail. Un ange porteur d'écu est sculpté à la clef de voûte de la dernière travée du bas-côté sud.
Restauré
1906/11/14 : classé MH
IM85000179 ; IM85000172 ; IM85000180 ; IM85000182 ; IM85000173 ; IM85000178 ; IM85000174 ; IM85000171 ; IM85000176 ; IM85000181 ; IM85000177 ; IM85000175
Secteur sauvegardé
À signaler
Propriété de la commune
1995
© Inventaire général
2001
Réau Marie-Thérèse
Dossier individuel