Usine de porcelaine
Usine de porcelaine Vignaud Brothers, puis Bernardaud
Usine de porcelaine Vignaud Brothers, puis Bernardaud
Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; 90, 104 rue du Chinchauvaud ; 1, 7 rue Petit-Treuil
Limoges
Limoges-Grand Treuil
Chinchauvaud (rue du) 90, 104 ; Petit-Treuil (rue) 1, 7
2002 CV 612
En ville
Atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; cheminée d'usine ; logement
2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1838 ; 1841 ; 1854 ; 1873 ; 1912 ; 1970 ; 1972
Daté par source
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M. Corret, négociant en kaolin, fonde cette usine de porcelaine en 1838, mais ne l'exploite pas directement. Les exploitants successifs sont nombreux jusqu'en 1912 : Beaubrun (1838) , Arsène Gillet (1840) , Martial Imbert Nivet (1844) , Grosgény et Tarneaud (1845) , Grosgény Aîné (1849) , Grosgény et Laroche (1851) , Vergne et Gorseix (1861) , Guyot (1871) , Laporte et Noussat (1873) , Noussat Frères (1879) , Félix Brissaud (1885) , Adolphe et Louis Paroutaud (1909). De nouveaux ateliers sont édifiés en 1841, 1854 et 1873. En 1912 les frères Vignaud, Gustave et Albert, reprennent l'usine qu'ils transforment et exploitent ensemble jusqu'en 1938. Après cette date, Albert Vignaud reste seul jusqu'en 1970, date de rachat par la société porcelainière Bernardaud, implantée rue Albert-Thomas. En 1970 l'architecte Henri Coussy (ingénieur des Arts et Manufactures) construit de nouveaux ateliers au nord du site. Dès 1972, la quasi totalité des bâtiments antérieurs à 1970 sont détruits, remplacés par de nouvelles constructions réalisées par les architectes Georges Jean et Pierre Guinot, et l'ingénieur Georges Bourdie, de Brive-la-Gaillarde (19). En 1994 la production est stoppée ; les locaux sont affectés au stockage. L'usine est dotée d'un four à globe et d'une vingtaine de tours, puis de deux fours à partir des années 1850. Leur capacité est de 107 m3 en 1914, 75 m3 en 1950. Leur sont substitués dans les années 1950 des fours-cellules pour la cuisson au gaz de Lacq, puis un four-tunnel de 45 m après 1970. 45 ouvriers travaillent dans les ateliers en 1841, 79 en 1844, 50 à 60 entre 1848 et 1869, une centaine en 1873, 125 en 1926 (dont 57 femmes) , 70 dans les années 1950, 65 en 1965.
Pierre ; moellon ; enduit ; bois ; métal ; acier ; brique ; essentage
Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
1 étage carré
Toit à longs pans
Les anciens ateliers de décoration et cuisson des décors, datés du début du 20e siècle, sont percés à l'ouest d'un bandeau continu de baies sur allèges de brique, simplement délimitées par des piliers de bois constituant la structure porteuse. Les pignons, enduits, sont probablement en moellon de pierre. Ces ateliers sont en rez-de-chaussée. La cheminée en brique des anciens fours de cuisson des décors, de section carrée, est en brique. Fût et piédestal mesurent 10 mètres environ. Cette cheminée, qui n'a plus de couronnement, mesurait probablement une quinzaine de mètres dans les années 1940. Il subsiste les anciens ateliers de cuisson de dégourdi et d'émaillage, enchâssés dans les ateliers postérieurs à 1970, et non visibles. Les logements et anciens bureaux ont un étage carré. Tous ces bâtiments antérieurs à 1970 sont couverts de toits à longs pans en tuile mécanique. Les ateliers construits en 1970 et 1972, en rez-de-chaussée, ont selon les permis de construire des structures porteuses en acier (piliers et charpentes) , avec remplissage en parpaings. Ils sont bardés de tôles nervurées et sont couverts de toits à longs pans en fibrociment ajourés par des plaques polyvinyles.
Refus de visite.
Propriété privée
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Ville de Limoges
2003
Pillet Frédéric
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00