Usine de porcelaine
Usine de porcelaine Porcelaines Chateau, puis Limoges Castel
Conservatoire
Usine de porcelaine Porcelaines Chateau, puis Limoges Castel, actuellement conservatoire Espace Amadeus Musique
Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; 80 bis, 86 rue du Pont-Saint-Martial
Limoges
Limoges-Condat
Pont-Saint-Martial (rue du) 80 bis, 86
2002 HS 355
En ville
Atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; entrepôt industriel ; logement
2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1946 ; 1947 ; 1948 ; 1953
Daté par source
En 1946 Jean Chateau implante sur ce site une usine de porcelaine, qu'il exploite sous la raison sociale Porcelaines Chateau, puis Limoges Castel à partir de 1958. Jean Chateau avait débuté sa carrière dans les usines Legrand en 1928 comme apprenti modeleur, avant de devenir responsable de fabrication. Son entreprise se développe, entraînant l'extension des ateliers en 1947, 1948 et 1953. Mais le site s'avère rapidement trop exigu, et après un ultime projet d'agrandissement abandonné (conçu par l'architecte Henri Coussy en 1961) , l'usine de porcelaine est transférée en zone industrielle de Magré (IA87000325) en 1962. Les anciens ateliers abritent aujourd'hui l'école de musique Espace Amadeus Musique. L'usine dispose lors de sa création d'un four rond à globe de 3 m3 doté de 2 alandiers alimentés au fuel, remplacé par un four-cellule au gaz naturel en 1958, et d'une moufle pour la cuisson des décors de 1 m3 alimentée au propane, remplacée par un four de 2 m3 alimenté au gaz de Lacq en 1954. L'usine emploie 52 ouvriers en 1954.
Pierre ; moellon ; enduit ; bois ; pan de bois ; métal ; brique
Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
Sous-sol ; 2 étages carrés
Toit à longs pans ; appentis
L'usine est constituée de petits ateliers en rez-de-chaussée, construits principalement en briques, à pans de bois ou de fer. Ils sont couverts de toits en appentis et à longs pans, en tuile mécanique et fibro-ciment. Les charpentes sont en bois, à l'exception de celle de l'ancien bâtiment du four, en métal. Une cheminée en briques cerclées et enduites subsiste. Elle était probablement associée à un four de cuisson. La maison d'habitation, antérieure à l'implantation de l'usine, est dotée d'un sous-sol et de deux étages carrés. Elle est construite en moellon de pierre enduit et couverte d'un toit à longs pans en tuile mécanique.
Établissement industriel désaffecté ; restauré
Propriété privée
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Ville de Limoges
2003
Pillet Frédéric
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00