Mairie ; école
Les mairies et les écoles primaires du canton de Provenchères-sur-Fave
Grand Est ; Vosges (88) ; Provenchères-sur-Fave
Anciennement région de : Lorraine
Provenchères-sur-Fave
Provenchères-sur-Fave
21 repérées ; 5 étudiées
19e siècle
20e siècle
Attribution par source
Dés le 18e siècle de nombreuses communes possèdent une école, mais toutes ont fait l'objet de reconstruction au cours du 19e siècle. Lorsque les établissements ont échappé aux destructions des guerres, ils nous sont parvenus sans modifications extérieures majeures. Les constructions et reconstructions vont de 1838 à 1893, si l'on écarte les reconstructions partielles dues aux dommages de guerre 1914-1918. Les écoles de filles existaient déjà avant la révolution (Colroy). Le critère de séparation des sexes est d'abord démographique, et malgré les recommandations du conseil d'instruction on continue à créer des écoles à salle de classe unique jusqu'à la fin du 19e (Le Beulay en 1889). Cette séparation sera tout de même imposée pour les récréations, en séparant la cour, en y créant des accès séparés depuis la salle commune et des lieux d'aisance séparés (La Petite-Fosse 1869) , Le développement de l'hygiénisme pousse les commissions d'instruction à imposer des normes pour l'implantation des édifices scolaires : distance minimum des cimetières et usines, hauteur minimale des salles de classe (Lusse Filles, hauteur minimum 4 mètres, 1862) , lieux d'aisance en nombre et suffisamment éloignés des bâtiments scolaires. Dans la 2e moitié du 19e, des campaniles sont érigés sur les écoles des villages qui n'ont pas d'église à proximité (horloge et cloche, La Grande Fosse 1860). A la fin du 19e des groupes scolaires sont construits, ils adoptent un plan symétrique avec une partie pour chaque sexe (Provenchères 1890) et les cours d'école accueillent des fontaines (Colroy, groupe scolaire, 1894).
Grès ; granite ; moellon ; pierre de taille ; enduit
Tuile mécanique
Le plan adopté est une construction rectangulaire sur sous-sol (88% des cas) partiellement enterré avec au rez-de-chaussée une ou plusieurs salles de classe et au 1er étage un ou plusieurs logements. La mairie étant installée indifféremment en rez-de-chaussée ou au 1er. Les plans de construction antérieur à 1860 intègrent souvent une remise et une écurie, ce plan perdure pour les écoles des hameaux de Lusse (Haute Merlusse 1881). Mais les bâtiments peuvent provenir de la transformation plus ou moins radicale d'une ferme avec dans un premier temps la création d'une salle de classe dans la partie habitation (Grande-Fosse 1824) puis plus tard la réorganisation complète du bâtiment (Grande-Fosse 1856). Dans le troisième quart du 19e s., en fin d'expansion démographique, des écoles de hameau sont construites ex nihilo, sur un plan minimaliste : sous-sol, salle de classe unique et vestibule en rez-de-chaussée et logement au premier étage (Colroy - Le Houssot 1879). Leur construction est imposée par le sous-préfet et elles ont une fonction strictement scolaire. Les murs sont construits en moellons de grès ou de granite liés à la chaux. Les entourages de baies, les chaînages d'angle, parfois le soubassement ou la corniche sont réalisés en grès taillé. La couverture était réalisée en bardeaux de sapin, remplacés après 1860 par des tuiles mécaniques.
Bâtiment quadrangulaire à une ou plusieurs salles de classes au rez-de-chaussée et logements à l'étage
Propriété de la commune,propriété privée
2004
© Région Lorraine - Inventaire général
2004
Henry Jean-Yves ; Guillaume Jacques
Dossier collectif
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63