Voie ferrée de Saint-Dié à Sainte-Marie, puis route

Dénomination de l'édifice

Voie ferrée

Appellation d'usage

Voie ferrée de Saint-Dié à Sainte-Marie

Destination actuelle de l'édifice

Route

Titre courant

Voie ferrée de Saint-Dié à Sainte-Marie, puis route

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Vosges (88) ; Lusse

Précision sur la localisation

Oeuvre située en partie sur le canton : Saint-Dié Ouest ; oeuvre située en partie sur le département : 67 ; Anciennement région de : Alsace ; Lorraine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Provenchères-sur-Fave

Canton

Provenchères-sur-Fave

Références cadastrales

Non cadastré

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Gare ; tunnel

Nom de l'édifice

Voies de communication (routes, voies ferrées)

Références de l'édifice de conservation

IA88001183

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1933

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Description historique

Dés 1864, lors de l'inauguration du tronçon Sélestat - Sainte-Marie-aux-Mines, le projet de liaison ferroviaire entre Saint-Dié et Sélestat est envisagé. De nombreux projets de traversée des Vosges sont proposés en 1867, mais ils sont remis en cause par le traité de Francfort en 1871. Il faut attendre la fin de la première guerre mondiale et le retour de l'Alsace à la France pour que les projets reprennent. En 1919, le congrès de "La Percée des Vosges" étudie 9 projets, deux sont retenus. Les travaux de la ligne Wesserling - Saint-Maurice commencent en 1932, mais ils sont arrêtés en 1935 car le coût des travaux est plus élevé que prévu. La traversée médiane Saint-Dié - Sélestat est la seule qui aboutit, le tracé présentant des intérêts stratégique évidents. Le creusement du tunnel commence en 1933, la ligne est inaugurée par Albert Lebrun, président de la République, le 8 août 1937. Durant la seconde guerre mondiale, il sera partiellement détruit par les Français le 16 juin 1940, réparé par les Allemands en 1942 et aménagé en usine pour moteurs d'avions qui emploie 1800 prisonniers politiques et travailleurs du S.T.O. En 1944, les allemands, lors de leur retraite, dynamite l'ouvrage en 4 endroits, les réparations seront achevées en 1947. Faute de rentabilité le dernier train traverse le tunnel le 2 juin 1973 et la transformation en tunnel routier, soutenue par Maurice Lemaire (député, conseiller général et maire de Colroy-la-Grande) , est inaugurée le 28 mars 1976 par le président de la République, Valery Giscard d'Estaing.

Matériaux du gros-œuvre

Béton

Commentaire descriptif de l'édifice

La voie ferrée Saint-Dié - Sainte-Marie est raccordée à Frapelle à la voie Saint-Dié - Strasbourg, elle a une longueur de 12 km. Elle a nécessité la création des gares de Lesseux - Frapelle et de Lusse et le percement d'un tunnel. Le tunnel, d'une longueur de 6874 mètres, prévu pour deux voies normales, à voûte en plein cintre, relie la vallée de la Fave à celle de la Liepvrette. Lors de la conversion du tunnel deux nouvelles usines de ventilation ont été crées aux extrémités du tunnel.

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Copyright de la notice

© Région Lorraine - Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Henry Jean-Yves

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63