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Plateforme ouverte du patrimoine

Collégiale Notre-Dame, puis église paroissiale de l'Assomption

Désignation

Dénomination de l'édifice

Collégiale ; église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame ; Assomption

Titre courant

Collégiale Notre-Dame, puis église paroissiale de l'Assomption

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Yonne (89) ; Montréal

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Bourgogne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Guillon

Références cadastrales

1934 C2 451

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 12e siècle 13e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

Milieu 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1845

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Le chapitre de Montréal fut fondé en 1068 par le duc de Bourgogne Robert. La construction de l'édifice actuel débuta, selon toute vraisemblance, au cours du 4e quart du 12e siècle : une première campagne de travaux concerna le choeur, les chapelles, le transept et la 3e travée des vaisseaux de la nef. Le reste de l'édifice date du 1er quart du 13e siècle. Il est donc raisonnable, comme le propose F. Salet, d'attribuer sa construction à Anséric V de Montréal (1171-1197) et à son successeur Anséric VI (1197-1216). A la suite du rapport rédigé en 1844 par Viollet-le-Duc, l'église fut l'objet d'une importante campagne de restauration qui débuta en 1845 et s'acheva en 1852. Le clocher en charpente qui s'élevait sur la croisée du transept et que Viollet-le-Duc avait comparé à un pigeonnier fut démoli. Les travaux concernèrent le contrebutement des voûtes de la nef et la reconstruction de la charpente, celle des bas-côtés étant alors rabaissée à son niveau d'origine afin que les fenêtres hautes du vaisseau central ne soient plus obturées. Les contreforts latéraux de la nef et les voûtes d'un bas-côté furent reconstruits. Les élévations extérieures donnèrent lieu à d'importants travaux de réfection. L'ancienne couverture en pierre calcaire fut remplacée par une couverture en tuile creuse. Les roses furent en grande partie refaites, celle du bras sud du transept étant une création de Viollet-le-Duc. Les croix des pignons furent refaites à l'identique.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Tuile plate ; tuile creuse

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives ; voûte d'arêtes ; voûte en berceau plein-cintre

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à deux pans ; appentis

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier droit ; escalier en vis, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

La façade antérieure de l'édifice est la seule élévation extérieure entièrement bâtie en pierre de taille. Des voûtes d'ogives couvrent l'édifice, à l'exception des trois travées des bas-côtés, couvertes de voûtes d'arêtes, et de la sacristie couverte d'une voûte en berceau plein-cintre. La voûte d'ogives de la croisée du transept présente une ouverture zénithale pour le passage des cloches (clocher détruit). La tuile plate est employée pour les toits à deux versants, l'emploi de la tuile creuse étant réservé aux appentis. Un escalier droit, en pierre, ménagé à l'intérieur du mur antérieur de la nef, permet d'atteindre la tribune ; une petite porte percée dans le mur gauche de la tribune donne accès à un escalier en vis, inclus dans l'épaisseur du mur et permettant d'atteindre le comble de la nef. La présence d'une porte murée et de corbeaux, identiques, alignés sous les baies du bras droit du transept et de la chapelle droite indique qu'il existait des constructions à droite de la collégiale.

Technique du décor des immeubles par nature

Vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme végétale ; ornement à forme géométrique, fleur

Description de l'iconographie

Chapiteaux ; porte antérieure de la nef

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1846 : classé MH

Référence aux objets conservés

IM89001493 ; IM89001502 ; IM89001506 ; IM89001509 ; IM89001512 ; IM89001519 ; IM89001517 ; IM89001518 ; IM89001521 ; IM89001490 ; IM89001492 ; IM89001511 ; IM89001508 ; IM89001499 ; IM89001503 ; IM89001491 ; IM89001507 ; IM89001520 ; IM89001495 ; IM89001501 ; IM89002000 ; IM89001498 ; IM89001504 ; IM89001514 ; IM89001497 ; IM89001505 ; IM89001516 ; IM89001522 ; IM89001500 ; IM89001513 ; IM89002001 ; IM89001494 ; IM89001510 ; IM89001496 ; IM89001515

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Hugonnet-Berger Claudine

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55