Hôpital dit Maison de la Miséricorde, actuellement bureaux et bibliothèque municipale

Dénomination de l'édifice

Hôpital

Appellation d'usage

Maison de la Miséricorde ; bibliothèque municipale

Destination actuelle de l'édifice

Immeuble de bureaux ; bibliothèque

Titre courant

Hôpital dit Maison de la Miséricorde, actuellement bureaux et bibliothèque municipale

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Yonne (89) ; Seignelay ; 2 rue du Docteur Chauvelot ; 7 rue Alphonse Darlot

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Bourgogne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bourgogne

Canton

Seignelay

Adresse de l'édifice

Docteur Chauvelot (rue du) 2 ; Alphonse Darlot (rue) 7

Références cadastrales

2010 AD 333 ; 447

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle (?) ; 3e quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1761

Commentaires concernant la datation

Datation par source ; datation par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Etablissement dû à la générosité du ministre J.-B. Colbert, marquis de Seignelay, qui légua 25000 livres par testament en 1690 pour fonder un hôpital, dont l'assemblée des habitants approuva la formation le 2 février 1702. Le 20 février 1747, le seigneur Charles de Montmorency lui donna un réglement qui fut homologué par le parlement (le marquisat de Seignelay était passé entre les mains des Montmorency en 1724). Cet hôpital devint peu après maison de charité car en 1753, pour multiplier les secours et diminuer les charges, il cessa de recevoir les malades qui furent assistés à domicile. Le bureau (le curé, des officiers du lieu et 2 notables élus) établissait chaque dimanche la liste des malades et des pauvres à secourir, les soeurs distribuant à domicile aumônes, remèdes, aliments et linges. Le duc Anne-Léon de Montmorency fit reconstruire l'établissement en 1761 près de l'église paroissiale, à l'emplacement de l'ancien, le destinant à perpétuité aux religieuses chargées du soin des malades et des écoles (si ces religieuses venaient à quitter les lieux, ils retourneraient à sa famille). Depuis 1691, le service était assuré par deux soeurs de Saint-Vincent-de-Paul qui furent remplacées par trois soeurs de la congrégation de Nevers en 1753. Elles étaient cinq en 1833. Le bâtiment surmonté d'un petit campanile et d'une croix, unique rappel de son ancienne destination, a été converti depuis en salle de classes puis en salle de réunions.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; brique ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à deux pans ; toit à longs pans ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

Ancien hôpital situé à l'angle des rues Alphonse Darlot et Docteur Chauvelot. Les bâtiments sont distribués autour d'une cour fermée ouvrant sur le rue Alphonse Darlot par un large portail à deux battants métalliques. Le bâtiment le plus ancien, de plan trapézoïdal, est situé dans l'angle sud-ouest de la cour, il se compose d'un rez-de-chaussée surélevé sur cave et d'un étage carré ; il est en grande partie construit en briques et pans de bois, matériaux visibles sur la façade postérieure qui a perdu son enduit, l'encadrement de ses ouvertures est en bois (le vantail de sa porte à judas en fer forgé provient du bâtiment nord) ; il est relié à l'église par une construction traversée par un passage couvert. L'immeuble nord, donnant sur la rue du Docteur Chauvelot, est de plan rectangulaire allongé, toutes les ouvertures de sa façade sur rue sont en arc segmentaire, côté cour, elles sont rectangulaires au rez-de-chaussée. Sur le faîte de son toit s'élève un petit campanile en charpente couvert d'ardoise. L'ancienne chapelle se trouvait dans le corps de bâtiment, en retour d'équerre à l'est, ses deux baies en plein-cintre ont été transformées en fenêtres rectangulaires ; à l'intérieur, un bénitier en pierre, à décor végétal sculpté, a été conservé près de sa porte et l'épi de faîtage du toit est surmonté d'une croix. Le bâtiment, bordant la cour au sud, comprend un étage carré et un étage de comble éclairé par des lucarnes rectangulaires ; le bandeau soulignant l'étage et la corniche sont moulurés. La large porte d'entrée, précédée d'un degré rectangulaire, est surmontée d'une petite niche où manque la statue. L'ancien jardin des soeurs se trouvait de l'autre côté de la rue du Docteur Chauvelot ; dans le mur de clôture nord, non loin d'un puits, une niche en cul-de-four abritait une statue. Des dépendances servant actuellement aux pompiers encadrent l'entrée de ce terrain.

État de conservation (normalisé)

Remanié

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Copyright de la notice

© Région Bourgogne - Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Inguenaud Virginie ; Fromaget Brigitte

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55