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Plateforme ouverte du patrimoine

Couvent ; château des Célestins ; actuellement bibliothèque

Désignation

Dénomination de l'édifice

Couvent ; château

Genre du destinataire

De célestins

Vocable - pour les édifices cultuels

Sainte-Trinité

Appellation d'usage

Château des Célestins

Destination actuelle de l'édifice

Bibliothèque

Titre courant

Couvent ; château des Célestins ; actuellement bibliothèque

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Essonne (91) ; Marcoussis ; 3 rue Gambetta

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montlhéry

Adresse de l'édifice

Gambetta (rue) 3

Références cadastrales

1985 AH 108, 109

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Cellier ; orangerie ; conciergerie ; jardin

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

1er quart 15e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1408 ; 1859

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Le château des Célestins occupe l'emplacement d'un monastère que Jean de Montagu, surintendant des finances de Charles VI, avait fondé en 1404 dans le voisinage de son château ; placé sous l'invocation de la Sainte-Trinité et achevé en 1408, ce couvent fut occupé par des moines célestins. Incendiés en 1562 pendant les guerres de religion, vendus comme bien national et démolis à la Révolution, les bâtiments furent acquis sous l'Empire par le marquis de Salperwick qui acheva leur destruction et ne conserva pour son habitation que le corps de logis formant le côté oriental du cloître. En 1859 François Claude Latour, architecte parisien et nouvel acquéreur du domaine, entreprit la construction du château actuel. De l'ancien couvent ne subsistent plus que deux caves en enfilade voûtées en berceau, situées perpendiculairement à l'extrémité méridionale du château, et une partie du portail d'entrée. Les bâtiments situés à côté de l'entrée datent vraisemblablement de la fin du 18e siècle ; l'orangerie a été construite vers 1950. Depuis 1974 le château est propriété de la ville qui y a installé des services municipaux.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; calcaire ; moellon ; pierre de taille ; meulière ; brique ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

La première salle souterraine, où se trouve l'escalier d'accès, mesure 6, 40 m sur 15, 20 m de longueur ; la voûte est renforcée par trois arcs doubleaux sous lesquels ont été placés des piliers de renfort. La deuxième cave située dans un axe légèrement décalé par rapport à la première et de 8, 20 m sur 20, 30 m de longueur, est divisée en deux parties latérales par un mur de soutènement percé de quatre ouvertures et comporte des diverticules. Le château est construit en moellons et briques revêtus d'un enduit fausse brique, avec tables de plâtre et de pierre et encadrements de grès.

Protection et label

Eléments remarquables dans l'édifice

Cellier

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Date de rédaction de la notice

1997

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Blanc Brigitte

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel