Édifice sportif
Autodrome
Autodrome
Île-de-France ; Essonne (91) ; Linas
Montlhéry
Sainte-Eutrope
1987 D 429
En écart
Tour de contrôle ; tribune du public ; passerelle
1er quart 20e siècle
1924
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Pour permettre aux coureurs français d'être compétitifs, le constructeur aéronautique Alexandre Lamblin finance, en 1924, la construction d'un anneau de vitesse (et d'un circuit routier) dont la conception revient à l'architecte ingénieur Raymond Jamin. L'autodrome est construit en six mois et livré fin septembre 1924. La première compétition est organisée les 4 et 5 octobre 1924 et la piste se révèle comme une des plus rapides du monde. Malgrè le succès la société de l'autodrome fit faillite en 1928 et cessa son activité en 1936. En 1939 le domaine est annexé par l'autorité militaire qui passe en 1946 un contrat avec l'UTAC (Union technique de l'automobile, du motocycle et des cycles) ; celle-ci rachète le site en 1973. Il devient un centre d'expérimentation automobile.
Béton armé
Anneau en forme d'ovale concave à rayon de 250 m avec deux courtes lignes droites de 180 m chacune. Sa projection horizontale sur la ligne médiane est de 2548, 24 m. Le circuit a un profil en cuvette à inclinaison très prononcée pour les tronçons semi-circulaires : plus faible pente, 18%, plus forte, 117, 4%. Structure très originale : l'ossature est une véritable carcasse en treillis se composant de 3300 poteaux de béton réunis par 8000 poutrelles et 7000 entretoises disposées transversalement. La construction se fit sous forme de sous-ensembles moulés d'avance, l'ouvrage étant divisé en 12 chantiers regroupant 2500 ouvriers. On utilisa 1000 tonnes d'acier et 8000 m3 de béton. Il fut construit en même temps une tribune de 1000 places en bois, 22 stands de ravitaillement, 24 garages sous piste, et 3 petits bâtiments pour les services sportifs et médicaux.
Propriété d'une association
1996
© Inventaire général
1996
Auduc Arlette
Dossier individuel