Église paroissiale
Saint-Corbinien
Église paroissiale Saint-Corbinien
Île-de-France ; Essonne (91) ; Saint-Germain-lès-Arpajon ; place de la mairie
Arpajon
Mairie (place de la)
1987 AA 124
En ville
11e siècle ; 12e siècle ; 13e siècle ; 16e siècle
Daté par source
Fondée sur l'emplacement d'une ancienne basilique dédiée à Saint-Germain, évêque d'Auxerre. Au VIIè siècle, Corbinien, nâtif de Châtres, y fonde une petite communauté religieuse. Il se rend ensuite à Rome où il est ordonné évêque. Le pape Grégoire II (715-731) l'envoie en Allemagne avec mission d'en évangéliser le sud. Il fixe son siège à Freising, où il meurt en 730. C'est là l'origine de l'archidiocèse de Munich avec lequel la paroisse continue d'avoir d'étroites relations. L'église actuelle a été construite du XIè au XVIè siècle.Le portail roman date vraisemblablement de la fin du XIIè siècle, le choeur de deux travées et l'extrémité des bas-côtés sont du XIIIè siècle comme le clocher. La nef, sans ornements est du XVIè siècle. La dédicace de l'édifice a eu lieu le 24 Août 1503 par Jean, évêque de Mégare, commis par l'archevêque de Paris. Le 25 Août 1711 le curé de la paroisse obtient de Jean-François Eckher, évêque de Freising, des reliques de Saint Corbinien. La dévotion envers ce saint devint si grande qu'en 1713 fut établie une confrérie de son nom en cette église. L'église a été restaurée en 1961 grâce aux dons des catholiques bavarois, des vitraux modernes ont été installés.
Meulière ; grès ; moellon ; calcaire
Tuile plate
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'ogives ; lambris de couvrement
Toit à longs pans ; pignon découvert ; flèche en maçonnerie ; toit en bâtière
Escalier intérieur : escalier droit, en charpente
L'église est de plan allongé. Elle possède un portail roman de la fin du 12e siècle dont l'archivolte est décorée de cordons de dents de scie et de palmettes avec des chapiteaux ornés de feuilles et de masques. Le pignon est percé de quatre petites fenêtres en plein cintre. Le clocher carré en grès, sur le côté droit de l'édifice, est à cheval sur l'un de ses bas-côtés. Construit au 13e siècle, il est flanqué de contreforts et percé sur chaque face de deux baies en plein cintre ; il est surmonté d'un petit étage postérieur coiffé d'un toit en bâtière. Le chevet plat est percé de cinq ouvertures dont une grande fenêtre en plein cintre divisée en trois parties par des meneaux. Le grès domine dans la construction. La couverture en tuiles plates a été restaurée, les toitures de la nef sont nettement séparées de celles du choeur. A l'intérieur, la nef de deux travées est séparée des collatéraux par des arcatures. L'ensemble est couvert de lambris. Le choeur (13e siècle) de deux travées est voûté en ogives. Sur le côté gauche, les voûtes retombent sur des piliers cylindriques à chapiteaux décorés de crochets et de feuilles d'eau. Le choeur et ses deux bas-côtés sont ajourés de larges baies ornées de vitraux modernes. La chapelle de droite seule, présente une ouverture gothique avec un décor trilobé très simple.
Sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail
Crochet, feuille d'eau
Les chapiteaux portent des crochets et des feuilles d'eau.
Restauré
1926/03/06 : inscrit MH
IM91001203 ; IM91001205 ; IM91001210 ; IM91001204 ; IM91001209 ; IM91001202 ; IM91001206 ; IM91001207 ; IM91001208 ; IM91001274 ; PM91002807 ; PM91002806
À signaler
Propriété de la commune
1998
© Inventaire général
1998
Auduc Arlette
Dossier individuel