Place
Place de l'Hôtel de Ville
Place de l'Hôtel de Ville
Île-de-France ; Essonne (91) ; Arpajon ; place de l'Hôtel de Ville
Arpajon
Hôtel de Ville (place de l')
1820 B non cadastré ; 1987 AE non cadastré ; domaine public
En ville
Maison
18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
1776
Daté par source
Mouchy Philippe de Noailles, duc de (commanditaire)
Au XVIIIè siècle, le développement des activités de transport et de commerce dues à la route royale provoquent de nombreuses transformations urbaines. En 1776, le marquis d'Arpajon, Philippe de Noailles duc de Mouchy, entame de grands travaux d'aménagement de la place du Pont (sur l'Orge) , aujourd'hui place de l'Hôtel de Ville : ouverture de la rue Neuve (bd Morand) , création d'une nouvelle place aux quatre coins de laquelle il fait bâtir quatre pavillons carrés semblables dont deux encadraient la grille fermant l'avenue conduisant au château, puis constructions de quatre maisons semblables, une à chaque angle extérieur des deux ponts. Il reste aujourd'hui deux des pavillons qui encadrent l'entrée de la mairie et trois des maisons, très modifiées. Au XIXè siècle, le château est détruit (1802) et sont entrée remplacée par un grand Hôtel des Postes et Télégraphes, dont la construction en 1833 entraîne la démolition des deux petits pavillons. Cet édifice est lui-même partagé en deux bâtiments distincts en 1907 pour permettre le passage de l'actuelle avenue du Général-de-Gaulle. En 1868, un nouvel Hôtel de Ville est édifié en face. La place de l'Hôtel de Ville est un site classé depuis le 14 mars 1944.
Calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit
Ardoise ; tuile plate
En rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; 2 étages carrés ; étage de comble
Élévation ordonnancée
La place est limitée par les deux ponts sur les bras de l'Orge. De part et d'autre de la mairie, subsistent deux petits pavillons carrés, en pierre de taille, sans étage. La toiture est en coupole, recouverte d'ardoises en écaille, portes et fenêtres sont recouvertes d'un fronton triangulaire. Les quatre maisons qui encadraient la place ont été très remaniées. Elles comportaient à l'origine, au rez-de-chaussée, trois hautes fenêtres arrondies, qui ne sont conservées en l'état qu'au 66, Grande rue. Celle du 59 a été surélevée d'un étage. Elles possèdent un étage de combles avec lucarnes, et sont construites en pierre de taille.
Propriété de la commune,propriété privée
1998
© Inventaire général
1999
Auduc Arlette
Dossier avec sous-dossier