Ermitage ; mont calvaire ; couvent ; chapelle ; château ; orphelinat ; moulin ; station de télégraphe ; fort ; cimetière
Le Mont Valérien
Ensemble dit le Mont Valérien : ermitage, mont calvaire, couvent, chapelle, château, orphelinat, moulin, station de télégraphe, fort, cimetière
Île-de-France ; Hauts-de-Seine (92) ; Suresnes ; avenue de l'Entrée du Fort
Suresnes
Mont-Valérien
Entrée du Fort (avenue de l')
1981 A 2 A 23, 47
En écart
Puits ; poudrière ; casemate ; caserne ; remise ; colombier ; citerne ; corps de garde
2e quart 17e siècle ; 2e moitié 18e siècle ; 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
1634 ; 1793 ; 1812 ; 1828 ; 1841 ; 1960
Daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
Si les premiers ermites s'installèrent sur le mont Valérien dès la fin du Moyen Age. Il faut attendre 1634 pour que soit élevée une première chapelle des prêtres du Calvaire. Le pèlerinage au Calvaire s'intensifiant au 18e siècle, les cellules érémitiques et les stations du calvaire se construisent. Une nouvelle église apparaît, ainsi que l'escalier des cent marches vers 1780. A la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle, la princesse de _Galea fait construire un petit château que son héritier Charles de Forbin-Janson dote entre 1834 et 1841 d'un décor gothique et de tourelles d'angle. Sa mère avait en 1828 fait édifier une chapelle funéraire. Alors que les religieux ont quitté le mont Valérien sous la Révolution, l'ingénieur Chappe fait élever en 1793 une tour au sommet du plateau pour servir de relais à son télégraphe. Napoléon fait construire en 1812 un bâtiment destiné à accueillir un orphelinat de la Légion d'honneur. Le projet ayant échoué, le bâtiment fut mué en caserne. A la chute de l'Empire, le bâtiment accueille les missionnaires de France dirigés par Charles de Forbin-Janson, qui entreprend la construction d'une église et crée un cimetière ouvert de 1823 à 1830 aux religieux ainsi qu'à de riches laïcs. Sur les pentes du mont, plusieurs moulins à vent apparaissent durant la 1ère moitié du 19e siècle. Dans le cadre de la défense avancée de Paris, le fort est construit de 1841 à 1846, d'abord par le colonel ingénieur Vaneechout, puis par le capitaine du Génie Humbert. La construction du fort provoque la démolition des moulins, du calvaire, de l'église des Missionnaires ainsi que le comblement de plusieurs carrières et fontaines. Sous le Second Empire, une chapelle souterraine est peut-être commencée. A la fin du 19e siècle, un hangar à dirigeables et un colombier sont bâtis. Le mémorial de la France Combattante, prévu par décret de 1945, est inauguré le 18 juin 1960. Il est l'oeuvre de l'architecte Bruneau. Depuis, la tour du télégraphe et le hangar à dirigeables ont été démolis.
Calcaire ; pierre de taille ; meulière ; moellon
Tuile plate ; tuile mécanique ; ardoise ; zinc en couverture
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Voûte en berceau (à lunettes)
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; flèche conique ; terrasse
Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente
Sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; céramique (étudiée dans la base Palissy)
1922/04/28 : classé MH ; 1922/06/14 : classé MH ; 1922/03/20 : classé MH ; 1976/12/12 : inscrit MH
1922 04 28 : crypte ; 1922 03 20 : tour Chappe ; 1922 06 14 : bâtiment 1812 ; 1976 12 10 : caserne d
IM92001319 ; IM92001317 ; IM92001322 ; IM92001313 ; IM92001325 ; IM92001321 ; IM92001324 ; IM92001312 ; IM92001314 ; IM92001320 ; IM92001323 ; IM92001315 ; IM92001311 ; IM92001316 ; IM92001318
À signaler
Propriété publique
1995
© Inventaire général
1995
Le Bas Antoine
Dossier individuel
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93