Pont dit Pont de Saint-Cloud

Dénomination de l'édifice

Pont

Appellation d'usage

Pont de Saint-Cloud

Titre courant

Pont dit Pont de Saint-Cloud

Localisation

Île-de-France ; Hauts-de-Seine (92) ; Saint-Cloud

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Saint-Cloud

Références cadastrales

Parcelle non cadastrée

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Seine (la)

Partie constituante non étudiée

Moulin à blé

Siècle de la campagne principale de construction

9e siècle (détruit) ; 14e siècle (détruit) ; 2e quart 16e siècle (détruit) ; 1ère moitié 19e siècle (détruit) ; 2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

841 ; 1307 ; 1547 ; 1810 ; 1840 ; 1940

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Description historique

Le premier pont de Saint-Cloud apparaît dans l'histoire en 841 lors d'un conflit entre Charles le Chauve et Lothaire Ier ; c'est alors un pont de bois portant plusieurs moulins ; en 1307 le roi Philippe le Bel accorde aux habitants de Saint-Cloud le droit de lever un péage pour sa reconstruction ; il s'agit encore d'un pont de bois, défendu par une tour et un pont-levis qui constitue déjà un point stratégique dans la défense de Paris ; en 1547 Henri II confie à l'entrepreneur Jehean d'Avignon la construction d'un pont de pierre de 14 arches, dont une en bois aisément destructible en cas de danger, surmonté d'une tour en son milieu ; de 1807 à 1810 Napoléon fait réédifier un pont avec 11 arches de pierre, qui entraîne la disparition d'un moulin à grains et de filets ; après les combats de 1815, l'arche centrale détruite fut remplacée par une arche de fer ; en 1840 on construit un nouveau pont de 6 arches en pierre de taille et une arche marinière métallique, remplacée en 1890, facilitant la circulation des péniches en Seine ; endommagé par les combats de 1870 1871 et devenu insuffisant face au trafic routier et fluvial, les ponts et chaussées le détruisent en 1939 en élèvent un dernier sur les plans de l'architecte Théo Sardnal, inauguré en avril 1940 ; encore en service, ce pont long de 186 mètres compte 7 travées ; son parapet est orné de plaques de cuivre patiné

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; bois ; fer ; cuivre

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1995

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1996

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Le Bas Antoine

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93