Aérogare ; musée
Aérogare du Bourget ; Musée de l'air et de l'espace
Musée
Aérogare du Bourget, actuellement Musée de l'air et de l'espace
Île-de-France ; Seine-Saint-Denis (93) ; Dugny ; avenue du 8-Mai-1945
Oeuvre située en partie sur le département : 95 ; oeuvre située sur les communes Le Bourget, Gonesse, Bonneuil
Le Bourget
8-Mai-1945 (avenue du)
1987 I 5 et 29 ; 1987 J 2 et 5
En écart
Aéroport du Bourget
IA93000072
2e quart 20e siècle
3e quart 20e siècle
1938
Date portée
Attribution par source ; signature
Pour la construction d'un aérogare correspondant à l'importance du trafic aérien et dans la perspective de l'Exposition universelle de 1937, le Ministère de l'air ouvre un concours public en 1935 entre une équipe de concepteurs associée à des constructeurs. L'architecte Georges Labro (dont la signature figure sur la façade avec la date de 1938) et la Société nouvelle de construction et travaux (Lagère directeur et administrateur délégué, Jozon directeur technique, Guyot et Vayard ingénieurs des Ponts et Chaussées) sont chargés du projet. En cours de chantier les ingénieurs en chef des Ponts et Chaussées, Haguneau et de Chavagnac, collaborent ainsi que Car, ingénieur en chef des travaux immobiliers de l'aéronautique civile. Sérieusement bombardé en juin 1940 par les allemands puis en 1943 et 1944 par les alliés, l'aérogare est restauré et légèrement remanié par Georges Labro pour les Aéroports de Paris entre 1946 et 1952. Depuis 1973 le bâtiment abrite les collections du Musée de l'Air et de l'Espace auquel il est attribué depuis 1982. L'intérieur a été modifié pour être transformé en musée par Christian Marchand en 1986. La partie centrale face aux pistes, à l'origine décorée des armes des grandes villes desservies par l'aéroport, a été ornée en 1945 de 3 statues féminines, allégories des régions du monde, oeuvres d'Armand Martial. Le bâtiment a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du 30 juin 1994.
Béton ; béton armé ; revêtement
Ciment en couverture
Plan rectangulaire symétrique
3 étages carrés
Terrasse ; toit bombé
Escalier dans-oeuvre : escalier en fer-à-cheval, en maçonnerie
La composition du nouvel aérogare de 233 mètres de long sur 30, parallèle aux pistes, est axée sur un motif central en saillie sur les pistes et abritant un grand hall à éclairage zénithal par pavé de verre, aujourd'hui neutralisé par des velums pour les besoins du musée. De part et d'autre des coursives à deux niveaux distribuent bureaux et locaux divers, service voyageurs d'un coté, service marchandises de l'autre. La construction en béton armé est faite par travées standards et indépendantes ce qui permettait une extension ultérieure du bâtiment ; coté piste, de part et d'autre de la tour de contrôle centrale, le bâtiment, dont l'armature est en ciment armé, présente 3 étages en gradin formant des terrasses bordées de bastingage accessibles au public. De grandes verrières assurent un éclairage latéral. Les colonnes cannelées du vestibules sont creuses pour recevoir la descente des eaux de pluie à l'intérieur ; elles sont recouvertes de pierre dure de Lunel comme les façades extérieures du bâtiment. Le style paquebot retenu pour l'élévation donnant sur le terrain se retrouve dans le motif en cordage des balustrades de l'escalier d'honneur.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy)
Remanié ; reconstruit à l'identique
1994/06/30 : inscrit MH
Aérogare construit par Georges Labro (cad. 1987 I 5 et 29 ; cad. 1987 J 2 et 5) : inscription par arrêté du 30 juin 1994
Arrêté
À signaler
Seul aérogare de la génération des années 1930 conservé en France
Propriété de l'Etat
Ministère chargé de la défense ; ministère chargé de l'équipement ; ministère chargé du tourisme
2001
© Inventaire général
2001
Boulmer Catherine
Sous-dossier