Château
Château de Montreau ; Parc de Montreau-Daniel Renoult
Musée ; jardin public
Château de Montreau, musée, jardin public dit parc de Montreau-Daniel Renoult
Île-de-France ; Seine-Saint-Denis (93) ; Montreuil ; bd Théophile-Sueur
Montreuil
Montreuil est
Haut-Montreuil
Théophile-Sueur (bd)
1994 CM 8
En ville
Parc
18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
1874
Daté par source
Emplacement d'un ancien fief, la seigneurie de Montreau, dépendant de la paroisse de Montreuil. Parmi les propriétaires successifs figurent le chevalier de Saint-Etienne, l'abbaye de Sainte-Geneviève, le marquis de Ménilglaise, M. Vassel (entrepreneur à Paris). Au XVIe siècle, le château de Montreau appartient à MM. Desjardins, conseillers au Châtelet et échevins de Paris. L'édifice consiste en une demeure bâtie sur un plan en L et comportant un étage carré et un étage de comble éclairé par des lucarnes ; le corps principal comprend 15 travées régulières en façade ; l'aile en retour d'équerre comprend 5 travées sur la façade sud. Le domaine comprend également une chapelle et un vaste parc composé de parterres et d'allées en étoiles, bien visible sur la Carte des Chasses. A la fin du 18e siècle, cette partie du parc est boisée. Le château est reconstruit à plusieurs reprises. Sur le cadastre de 1819, l'ensemble des bâtiments forme un quadrilatère avec un pigeonnier dans un angle ; sur le plan de 1847 (dit plan Rambuteau) , un des bâtiments a disparu. Le domaine est ensuite acheté par la communauté des dames de la Visitation en 1850, puis par Théophile Sueur en 1860, qui installe une fabrique de cuirs vernis dans les communs (300 à 400 ouvriers) ; deux des trois pièces d'eau du domaine servent à refroidir le cuir travaillé. Le château est démoli en 1870 car il gêne les tirs du fort de Rosny ; en même temps sont rasés les murs d'enceinte et la plupart des arbres du domaine. Le parc et la propriété sont acquis par la municipalité en 1932 (parc ouvert au public en 1934) ; en 1939 est inauguré le musée d'histoire vivante (association créée en 1937). La superficie est alors de 17 hectares (12 intra-muros et 5 extra-muros). La partie extra-muros, située derrière le parc, est constituée de terrains en partie plantés d'arbres fruitiers. La ville a fait clôturer les parties lui appartenant ; plusieurs chemins existants sont devenus viables (rue du Parc, rue Jules Guesde, rue Paul Lafargue). En 1956, des projets d'extension sont à l'étude par les architectes communaux Audra et Marme ; ils édifient la grille monumentale sur la rue du Parc. Vers 1935, le parc reçut des statues en pierre réalisées en 1878 pour le jardin de l'ancien Trocadéro : l'Eau ou nymphe à la source de Le Vau (env. 200 cm de haut) et l'Air ou nymphe au poisson ailé (env. 220 cm de haut) de Gabriel Jules Thomas (1824-1905) , toutes deux classées au titre des monuments historiques le 10/11/1980 (aujourd'hui déplacées pour raisons de conservation). Une réplique en marbre de l'Air se trouve dans le jardin public de Montélimar. Une autre statue en pierre calcaire, la Jeune femme au lévrier (200 cm de haut) , par Louis Henri Nicot (1878-1944) , subsiste à l'état de fragments (inscrite le 18/2/1980). En 1959, un an après la mort de Daniel Renoult, compagnon de Jean Jaurès, maire de Montreuil de 1944 à 1958, le parc est rebaptisé "Parc Montreau-Daniel Renoult" en commission des sites du département de la Seine. Un monument à Daniel Renoult, réalisé par le sculpteur René Collamarini (1904-1983) , est installé sur la pelouse centrale devant le château. Le parc actuel, d'une surface d'environ 15 000 mètres carrés, est inscrit à l'inventaire supplémentaire des sites. Il comprend un relief très vallonné offrant une large perspective sur les communes de Bry-sur-Marne et Villemomble, une roseraie, un centre horticole, des aires de jeux. En 1972, les anciennes écuries sont aménagées en foyer et en centre de séjour, puis en centre de santé.
Enduit
Tuile
Plan massé
1 étage carré ; étage en surcroît
Élévation à travées
Croupe
Escalier dans-oeuvre
Pelouse
Logis en gros oeuvre enduit d'un étage carré et étage d'attique ; toit à longs pans à croupe couvert en tuile mécanique ; bords de la toiture en bois découpé ; communs d'un étage avec étage de comble et demi-croupe et galerie en bois courant sur toute la façade
Céramique
Ornement à forme végétale
Frise d'ornement végétal en céramique sur l'élévation extérieure du château
Propriété de la commune
2003
© Inventaire général
2003
Bocard Hélène
Dossier individuel