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Plateforme ouverte du patrimoine

Demeure dite fondation Raspail

Désignation

Dénomination de l'édifice

Demeure

Appellation d'usage

Fondation Raspail

Destination actuelle de l'édifice

Hospice

Titre courant

Demeure dite fondation Raspail

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Val-de-Marne (94) ; Cachan ; 13 rue Galliéni

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Cachan

Lieu-dit

Quartier des Hospices

Adresse de l'édifice

Galliéni (rue) 13

Références cadastrales

1845 B 119 à 122 ; 1981 R 114

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Parc ; musée

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

Une tradition non vérifiée voudrait que la propriété ait appartenu en 1725 à l'architecte Germain Boffrand, mais rien, dans l'édifice actuel, à part peut-être les caves, ne semble antérieur à la 2e moitié du 18e siècle, dont sont datables l'escalier et le décor de pilastres du rez-de-chaussée. Sous le 1er Empire, la propriété appartient au financier Artaud, qui fit construire la salle de billard et réaliser son décor (seule partie de la demeure inscrite Monument Historique en 1933) à l'emplacement d'une rue qui traversait le parc actuel. Les dernières modifications extérieures (tourelle d'escalier crénelée) semblent avoir été effectuées au milieu du 19e siècle par le propriétaire d'alors, maire d'Arcueil. Benjamin Raspail acquiert la propriété en 1863 mais n'y effectue aucun changement architectural, se contentant d'aménager le bâtiment du parc (ancienne orangerie?) en galerie de tableaux pour y exposer tant sa propre production que les oeuvres qu'il avait acquises durant son exil en Belgique. La demeure et son mobilier furent léguées au département de la Seine pour y installer tout à la fois un hospice de vieillards et un musée rassemblant la collection de peintures de Benjamin Raspail et les documents sur l'oeuvre politique de son père, Louis François Raspail. L'hospice, qui accueillit une trentaine de pensionnaires jusqu'à sa fermeture en 1978, conserva l'essentiel des aménagements antérieurs de la demeure, tandis que le musée fut fermé en 1940 et son contenu vendu dans les années 1960, cette partie du legs ayant été cassée à la demande des héritiers de Benjamin Raspail pour non respect des clauses. L'aménagement d'un lieu de mémoire François et Benjamin Raspail est prévu dans une partie de la demeure, mise à disposition de la ville de Cachan par le département du Val-de-Marne, tandis que le parc a été ouvert au public.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ordre ionique

Description de l'iconographie

Sujet : pilastres d'ordre ionique, support : vestibule

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1933/06/06 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Le décor de la salle de billard est inscrit MH

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété du département

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

De Massary Xavier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

1/20