Château ; pont aqueduc
Fief des Arcs ; Château de Provigny ; maison Renaissance
Conservatoire
Château dit fief des Arcs, puis Château de Provigny, dit maison Renaissance ; pont aqueduc
Île-de-France ; Val-de-Marne (94) ; Cachan ; 2 rue Besson
Cachan
Quartier des Hospices
Besson (rue) 2
1845 B 165 à 172 ; 1981 S 111
En ville
Fabrique de jardin ; parc ; abreuvoir
2e siècle ; 2e moitié 16e siècle ; 2e moitié 17e siècle (?) ; 19e siècle
De l'aqueduc construit au deuxième siècle pour amener l'eau à Lutèce subsistent trois piles ainsi qu'une portion d'arc, qui donna à l'endroit peut-être dès le 16e siècle le nom de fief des Arcs. Dans le 3e quart du 16e siècle la famille d'Aligre plaque sur la face nord de ces vestiges une façade rythmée par trois légers avant-corps implantés entre les piles de l'aqueduc, celui du centre étant percé d'une porte cochère, au-dessus de laquelle subsiste une salle voutée d'ogive. La tourelle d'escalier est sans doute contemporaine de ces travaux tandis que la façade élevée du côté sud de l'aqueduc porte la trace de nombreux remaniements, principalement aux 17e et 19e siècles. Dans les années 1620 les piles de l'aqueduc "Médicis", implantées à quelques mètres de la façade élevée au siècle précédent, la dissimulent presque complètement. Dans la 2e moitié du 17e siècle deux bâtiments viennent se greffer sur la construction antérieure : l'un, à l'est, semble être toujours resté à usage de dépendance agricole, tandis qu'à l'ouest un logis en L prenait peut-être la place d'une construction antérieure. Sa façade, orientée à l'est, n'était rythmée que par les pilastres encadrant la travée centrale surmontée d'un fronton triangulaire. De cette époque subsiste un escalier, malheureusement démonté, à balustres en bois tourné. Mais ce logis fut fortement remanié au milieu du 19e siècle : ajout d'un étage de combles, d'un perron encadré de colonnes ioniques, fermeture de la cour par une grille. Une fabrique en forme de chapelle avait, quant à elle, été implantée dans le parc vers 1820, mais se trouvait en ruines dès la fin du siècle. Le domaine est légué vers 1910 par madame de Provigny au département de la Seine pour y établir un hospice. Le château sert alors de logement au personnel, avant d'être transformé dans les années 1980 en conservatoire de musique. Les vestiges de l'aqueduc, classé en 1862, et la construction du 16e siècle qui l'enserre, classée en 1875, ont fait l'objet dans les années 1990 d'une importante campagne de restauration.
Calcaire ; moyen appareil ; moellon ; enduit ; brique ; appareil à assises alternées ; bossage
Ardoise ; tuile plate ; zinc en couverture
Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
Voute d'ogives
Toit à longs pans brisés ; croupe
Escalier hors-oeuvre ; escalier en vis ; en maçonnerie
Les vestiges de l'aqueduc sont à assises alternées de moellon calcaire et de brique ; les murs plaqués au 16e siècle sur ces vestiges sont en calcaire moyen appareil ; les ailes ainsi que la tourelle sont en moellon calcaire enduit ; le logis en L comprend un étage carré et un de comble, couvert en ardoise et en zinc. Les anciennes parties agricoles sont couvertes en tuile plate. La porte cochère est encadrée de pilastres à bossages alternés, la pièce qui la surmonte est voutée d'ogives.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture
Ordre ionique
Support : colonnes encadrant le perron d'entrée ; support : pilastres encadrant la façade de l'étage surmontant la porte cochère
1862 : classé MH ; 1875 : classé MH
À signaler
Propriété de la commune
1997
© Inventaire général
1998
De Massary Xavier
Dossier individuel