Aérogare
Hall public ; Galerie marchande ; Terrasses
Espaces publics d'Orly 4
Île-de-France ; Val-de-Marne (94) ; Orly
Orly
Orly 4 (depuis 2019), Orly-Sud (de 1971 à 2019), Installations terminales (de 1961 à 1971) Aérogare Sud (1954 à 1961)
IA94000551
3e quart 20e siècle
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Ce dossier présente les espaces publics d'Orly 4 au moment de l'étude (2015-2020). Depuis l'inauguration des Installations terminales en 1961, ces espaces ont été en permanence adaptés aux nouvelles exigences du trafic aérien. En 1968, les terrasses du 4ème étages sont réaménagées: une partie de la terrasses est couverte et les bacs à sables sont supprimés.En 1969, les premières passerelles d'embarquement sont mises en service, modifiant les flux passagers au sein de l'aérogare.Le 3 décembre 1973, un incendie se déclare dans un des niveaux du sous-sol de de l'aérogare. Les dégâts sont importants 30000m2 sont détruits.En 1974, le Publicis Orly (la salle de cinéma du 4ème étage) devient le Paramount Orly. Deux salles sont aménagées à cette occasion, la salle 1 dans l'orchestre de la salle originelle et la salle 2 au niveau supérieur en prolongeant la mezzanine de salle originelle. En 1975 à la suite d'une tentative d'attentat sur un avion d’El Al par le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) dirigé par Ilich Ramírez Sánchez dit Carlos, les terrasses d'Orly-Sud sont fermées. En 1982, le Paramount Orly ferme. En 1995, un vaste chantier de rénovation du terminal Sud est entrepris sous la direction de Pierre-Michel Delpeuch assisté de Jean-Claude Flouvat. Une équipe composée des architectes Cécile Briole, Claude Marro et Jacques Repiquet, ainsi que du coloriste Jean Percet et de l'historien Paul Smith, est consultée dans le cadre de cette réhabilition. Le "point de rendez-vous" est démonté à cette occasion. En 2004 les terrasses du 4ème étage sont réouvertes.
En 1995, un vaste chantier de rénovation du terminal Sud est entrepris sous la direction de Pierre-Michel Delpeuch assisté de Jean-Claude Flouvat. Une équipe composée des architectes Cécile Briole, Claude Marro et Jacques Repiquet, ainsi que du coloriste Jean Percet et de l'historien Paul Smith, est consultée dans le cadre de cette réhabilition. Les espaces à forte valeur patrimoniale, sont restaurés à cette occasion pour conserver leur caractère d'origine.Rez-de-chausséeLe Grand HallLe Grand Hall a été conçu pour créer un agréable effet d’architecture monumentale comparable à un hall de gare. La lumière du jour, qui entre largement par les grandes glaces, fait scintiller les revêtements d’acier et d’aluminium et les dalles du sol en comblanchien. Les harmonies des couleurs, le rouge du tympan, le vert sombre de la serpentine des poteaux, le beige des parements en travertin, les revêtements en aluminium blond Orly participent de cette mise en scène grandiose. Aujourd’hui, malgré l’évolution de la signalétique, le Grand Hall conserve l’essentiel de son aspect des années 1960.Au centre du Grand Hall le vestibule aux murs habillés de travertin mène au pied d'une batterie d'escaliers mécaniques qui permettent d'accéder au 1er étage. A gauche face aux escaliers, une inscription rappelle les principales personnalités qui ont contribué au chantier des Installations terminales (nom d'Orly 4 dans les années 1960). C'est dans ce vestibule que se trouvait le "Point de rencontre". 1er étageGalerie marchandeSurplombée par une mezzanine, la Galerie marchande est composée d’un vaste volume qui se développe sur deux niveaux. Les grands lustres dessinés par Pierre Disderot en constituent le principal élément décoratif. Elle est exposée au sud, face aux avions. Un soin particulier a été porté à l’architecture pour atténuer le sifflement des jets et l’éclat de la lumière. Les grandes glaces de 18 mm d’épaisseur, de 7 m de haut sur 2 m de large, qui pèsent 500 kg chacune, ont été mises au point spécialement par Saint-Gobain. Le plafond est équipé de panneaux perforés conçus pour absorber les bruits. Les stores et la douce harmonie des couleurs des revêtements – le bleu du plafond, le blanc du marbre des colonnes, le blond d’Orly – contribuent à l’ambiance douce et feutrée du lieu.Aujourd’hui, malgré l’évolution de la signalétique, la Galerie marchande conserve l’essentiel de son aspect des années 1960.2e étageOratoireConception des aménagements: Joseph-André Motte assisté d’André MonpoixLouise-Edmée Chevallier: décor en céramiqueL’Oratoire est le seul espace créé par Motte et Monpoix à Orly4 qui a conserve ses aménagement des années 1960. Les murs sont habillés d'un parement en marbre éclaté. Le mobilier en bois et le grand décor en céramique de Louise-Edmée Chevallier sont également d'origine. il est séparé en son milieu par une glace qui matérialise la frontière entre la Galerie marchande et le Transit (zone sous douane). Les espaces du Transit ont aujourd'hui disparu et l'accès à la zone sous douane de l'Oratoire a été condamné.L’Oratoire est aujourd'hui accessible par la mezzanine de la Galerie marchande. Restaurant du personnelLe restaurant destiné aux personnels travaillant à l'Aéroport existe encore aujourd'hui. 3e étageLes escaliers débouchent sur un patio avec fontaine décoré par Joseph-André Motte. La fontaine ne fonctionne plus et tous les restaurants de l'étage ont disparu. L'ancienne fontaine est aujourd'hui décorée des photographies issues du fonds photographique du Groupe ADP.4e étageles terrasses du 4ème étage ont été réaménagées en 2004. Elles sont munies de vitres pare-balles et de filets anti-projections pour des raisons de sécurités. Il subsiste des années 1960:HallConception des aménagements: Joseph-André Motte assisté d’André MonpoixPublicis Orly , puis Paramount-Orly, aujourd'hui une salle de conférenceLa salle 1 du Paramount-Orly aménagée dans l'orchestre de la salle originelle est aujourd'hui une salle de conférence utilisée par le Groupe ADP. 6e étageLes terrasses du 6ème étage ne sont pas accessibles au public. Certains aménagements des années 1960 sont conservés: les deux tables d'orientation coté nord et coté sud, les auvents (dessin des portiques dû à Jean Prouvé) et le décor en céramiques bleues de Claude Viseux.
IM94001344
2014
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
2015 ; 2016 ; 2017 ; 2018 ; 2019 ; 2020 ; 2021 ; 2022
Damm Paul ; Vidal Manon ; Noyelle Thibaut ; Imatte Sarah
Sous-dossier