Lycée
Gustave Monod
Lycée Gustave Monod
Île-de-France ; Val-d'Oise (95) ; Enghien-les-Bains ; 71, 73 avenue de Ceinture
Enghien-les-Bains
Ceinture (avenue de) 71, 73
1995 AH 171
En ville
Cour ; jardin d'agrément ; gymnase ; atelier ; logement
3e quart 20e siècle
1953
Daté par source
Attribution par source
C'est à la Libération que le directeur de l'enseignement secondaire, Gustave Monod, décide d'implanter dans toute la région parisienne des annexes de grands lycées parisiens. Cette volonté s'inscrit notamment dans le cadre de la commission Langevin qui, au cours des années d'après guerre, étudie une réforme de l'enseignement pour donner aux jeunes une formation plus complète, autant classique que moderne et technique. Un essai, en vue de l'application de cette réforme, est tenté d'un commun accord entre les deux directions de l'enseignement du second degré et de l'enseignement technique pour établir à Enghien une annexe du lycée parisien Claude Bernard. Il ouvre en 1946 tout d'abord dans une maison du bord du lac dite "château d'Enghien" situé dans un parc de 30 000m². Il est doté de sept classes et d'un laboratoire. Avec le nombre croissant d'élèves et le confort sommaire des bâtiments de bois, l'établissement fait l'acquisition d'un deuxième château, le château Léon sur la parcelle voisine. Dès 1950, Il est décidé de construire un nouveau lycée, et un ambitieux projet est conçu par l'architecte Georges Martin. Les nouveaux bâtiments sont construits entre 1953 et 1958 mais les deux édifices initiaux sont conservés, réservés à l'administration. Lycée pilote d'enseignement moderne, classique et technique pour 1050 élèves, il est notamment l'un des trois premiers lycées mixtes de France. L'emprise sur la commune d'Enghien est de 26 000 m² et de 10 200 sur la commune de Saint Gratien. Sur cette dernière il occupe sur la feuille de cadastre AD les parcelles 138, 139 et 126. En dépit des complications occasionnées par la nature du terrain qu'il a fallu assécher, avec le remblais du bras du lac qui pénétrait dans le parc, les travaux sont menés rapidement. Le lycée, sur la partie d'Enghien comporte trois bâtiments disposés autour des terrains de basket et de volley-ball. Le premier pavillon construit, donnant sur l'avenue de Ceinture est prévu pour accueillir 850 élèves avec, au second étage, les classes et laboratoires de physique avec un cabinet de collection utiles aux enseignements scientifiques (fossiles, animaux taxidermisés, squelettes...). Le second bâtiment est destiné aux cuisines et réfectoire. Il occupe une situation privilégiée, en bordure du lac qui lui vaudra le nom de "restaurant des bords de l'eau". Il comprend six salles à manger de 50 couverts, trois pour les filles et trois pour les garçons ainsi qu'une salle pour les maîtres. Le troisième bâtiment qui ouvre en 1955, le plus proche du château Léon est destiné aux jeunes filles. Outre les salles d'enseignement général, il comporte également des classes de dessin, de musique ainsi que l'infirmerie. En 1955-1956 est construit un gymnase. Le reste de l'établissement se déploie de l'autre côté de l'avenue de Ceinture, sur la commune voisine avec des bâtiments ateliers réservés à l'éducation technique et un grand bâtiment de salles de classes. Cette partie est dénommée "Centre d'apprentissage de Saint Gratien. La réception des travaux a lieu entre 1957 et 1958. Par décret du 5 juin 1954, l'établissement est passé du statut d'annexe mixte du lycée Claude Bernard à celui de lycée mixte autonome.
Brique ; béton
Ardoise
Toit à longs pans ; croupe ; shed
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
Les élévations de l'ensemble des bâtiments, sur deux étages carrés, sauf pour le bâtiment de la cantine plus bas, sont d'une architecture très linéaire qui se fait encore l'écho des années Trente notamment dans le style "paquebot" de la cantine et de l'angle arrondi du grand bâtiment sur l'avenue de Ceinture, ouvert de baies en forme de hublot. Le murs sont en brique et les larges baies sont cernées d'un encadrement de béton s'harmonisent ave le blanc des menuiseries, le tout couronné d'un toit à faible pente couvert d'ardoises d'Angers. La cantine est largement ouverte au sud par de grandes baies à guillotine. Dans chaque bâtiment les escaliers sont éclairés par des baies de la hauteur des deux niveaux. La partie consacrée à l'enseignement technique est couverte d'un ensemble de shed.
Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture (étudiée dans la base Palissy)
IM95000527 ; IM95000525 ; IM95000522 ; IM95000528 ; IM95000523 ; IM95000524 ; IM95000526
ZPPAUP
Propriété publique
2006
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Cueille Sophie
Dossier individuel
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93