Ceinture de forts
Ceinture de forts
Guadeloupe ; Guadeloupe (971) ; Pointe-à-Pitre
Pointe-à-Pitre faubourgs
Redoute
4e quart 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
La baie du Petit Cul-de-Sac marin était fréquentée dès le milieu du 17e siècle par des bateaux faisant relâche pour ravitailler ou lors de la mauvaise saison. Pour les protéger, le fort Louis est construit sur un promontoire surplombant l'entrée de la baie. Après la fondation de Pointe-à-Pitre (1764) , un dense réseau de fortifications est constitué avec la construction d'un second fort, le fort Fleur d'Epée (1793) , et de plusieurs batteries côtières, la plus importante sur l'îlet à Cochons. Ces dernières, au nombre de neuf, participent à la défense maritime de la ville. La défense terrestre est assurée par les redoutes Baimbridge et Stevenson, construite vers 1794, et contrôlant les chemins d'accès menant à la ville. Elles sont abandonnées dans le premier quart du 19e siècle. Au contraire, les deux forts et les batteries seront considérablement améliorés.
Maçonnerie
Les forts Louis et Fleur d'Epée répondent à des principes bastionnés. La batterie de l'îlet à Cochons, un ouvrage à l'origine rudimentaire, est entièrement réorganisée à partir de 1860 pour répondre aux prescriptions établies sur les batteries de côte au 19e siècle.
Propriété publique
2005
© Inventaire général
2005
Kissoun Bruno
Dossier avec sous-dossier
Conseil régional de Guadeloupe - Service chargé de l'Inventaire 22, rue Perrinon 97100 Basse-Terre - 05.90.41.14.49