Fort
Fort Fleur d'Epée
Fort Fleur d'Epée
Guadeloupe ; Guadeloupe (971) ; Le Gosier
Pointe-à-Pitre périphérie
1986 AC 223
En écart
Caserne ; poudrière ; fossé ; passerelle ; souterrain ; cuisine
Ceinture de forts
IA97100806
4e quart 18e siècle
19e siècle
Attribution par source
Collot Victor (commanditaire)
Le fort Louis bien qu'idéalement placé, ne protégeait pas tous les mouillages et en particulier celui de Grande Baie. Afin de remédier à ces inconvénients, l'ingénieur Labé de Talsy édifie, sur un morne du nom de Fleur d'Epée, une batterie. En 1793, alors qu'une nouvelle guerre se prépare avec l'Angleterre, le gouverneur Collot décide de transformer la batterie en ouvrage permanent. Le fort est achevé sous l'Empire. En raison de ses faiblesses (mur d'escarpe mal flanqué, mauvais positionnement) , le 22 février 1854, le comité des fortifications propose son abandon définitif, jugeant qu'il pouvait être une cible idéale pour un ennemi placé sur un morne voisin.
Maçonnerie
Le fort Fleur d'Epée est un ouvrage plutôt modeste dont les principes sont éloignés du tracé stellaire ; les flancs n'étant formés d'aucun élément défensif à l'exception du cavalier servant de batterie. Bâti au sommet du morne, dont il épouse la forme allongé, le fort est cerné par un fossé. A l'intérieur de l'enceinte, une caserne, des magasins, une poudrière et deux citernes ont été construits. Un souterrain a également été aménagé ainsi que des cuisines, à l'extérieur de l'ouvrage. Seuls le fossé, l'entrée monumentale et la passerelle d'entrée rappellent l'architecture militaire de ce fort bâti à la hâte.
Restauré
1979/03/21 : inscrit MH
Fort Fleur-d'Epée (cad. AC 223) : inscription par arrêté du 21 mars 1979
Site inscrit
À signaler
Propriété du département
2005
© Inventaire général
2005
Kissoun Bruno
Sous-dossier
Conseil régional de Guadeloupe - Service chargé de l'Inventaire 22, rue Perrinon 97100 Basse-Terre - 05.90.41.14.49