Cathédrale
Notre-Dame-de-l'Assomption
Cathédrale du Mouillage
Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption dite cathédrale du Mouillage
Martinique ; Martinique (972) ; Saint-Pierre ; rue Victor Hugo
Martinique nord
Saint-Pierre
Le Mouillage (quartier)
Victor Hugo (rue)
1973 A 538
En ville
Milieu 17e siècle
1654 ; 1855 ; 1856 ; 1924 ; 1925
La première date connue concernant la construction d'une église au quartier du Mouillage est 1654. Cette construction s'inscrivait dans le cadre de la création d'un monastère Dominicain par le Père Boulogne. Faisant au départ office de chapelle privée, l'église attira rapidement beaucoup de fidèles de par son emplacement. Elle fut d'abord une chapelle conventuelle puis église paroissiale après la délimitation des paroisses de Saint-Pierre. A la suite d'un bombardement Anglais de la rade de Saint-Pierre qui se produisit en 1667, la chapelle et son clocher furent ruinés. Une reconstruction fut envisagée, et en 1675, les officiers de la flotte du Roy furent sollicités avec leurs matelots et sans doute l'aide des paroissiens. Il faut attendre 1816, pour qu'une assemblée paroissiale indignée par l'absence d'un clocher décide d'en voter la construction. En 1851, l'église du Mouillage fut érigée en cathédrale à l'arrivée du premier évêque, Mgr Leherpeur, fondateur du diocèse de la Martinique. En effet, le 18 décembre 1850, par une bulle du pape Pie IX, la Martinique est érigée en diocèse. Le siège épiscopal devait être établi à Fort-de-France mais Monseigneur Leherpeur fait le choix de résider à Saint-Pierre et une bulle papale du 12 mai 1853 le nomme évêque de Saint-Pierre et de Fort-de-France. Trop exiguë, l'église sera agrandie de juillet 1855 à décembre 1856. En 1856, le trône de l'évêque et 20 stalles sont installés. Les deux tourelles et le clocher furent élevées en 1885 à l'instigation de P. Cudennec, curé de la cathédrale. A partir de cette date, la façade ne subira plus de changements importants gardant cet aspect jusqu'à l'éruption. En revanche, l'intérieur reçoit de nombreux aménagements et décorations. L'éruption de 1902 détruit partiellement l'édifice. Le premier niveau du massif antérieur, le sol et une partie du parvis résistent à la catastrophe. Le remarquable maître-autel en marbre blanc, transporté à Paris, au musée de Cluny, ne reviendra à la Martinique qu'en 1939. Le bénitier est conservé dans l'église de Saint-Laurent à Paris. Sous l'impulsion de Monseigneur Lequien, soutenu par Monsieur Victor Depaz, d'importants travaux sont entrepris dès 1923, et se poursuivent jusqu'en 1929, sous la direction de Monsieur Touin étant architecte maître d'uvre. En 1925, la cathédrale reçoit de nouvelles cloches.
Brèche volcanique ; pierre de taille ; brique
Tôle ondulée
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte en berceau
Terrasse
Eglise orientée nord-sud de plan allongé, a vaisseau unique. Le massif antérieur se compose d'un avant-corps central et de collatéraux. La porte principale en plein cintre est encadrée de deux pilastres à chapiteaux toscans. Deux niches sont placées de part et d'autre de l'entrée. Au droit de chaque niche, se trouve une baie sertie de vitraux. L'élévation sur deux niveaux, est scandée horizontalement par des corniches et verticalement par des pilastres à chapiteaux toscans. A l'intérieur, la nef est couverte d'une voûte en berceau plein cintre, et le choeur est surélevé de deux degrés.
1980/05/27 : inscrit MH
IM97200160 ; IM97200159 ; IM97200158 ; IM97200161 ; IM97200157
Propriété d'une association diocésaine
2003
© Inventaire général
2003
Denise Christophe
Dossier individuel
Conseil régional de Martinique - Service chargé de l'Inventaire 54, rue Professeur Raymond Garcin 97200 Fort-de-France - 05.96.63.18.61