Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinebatterie Pointe Sainte-Catherine ou Fort Sainte-Catherine
batterie Pointe Sainte-Catherine ou Fort Sainte-Catherine

Référence de la notice
IA97202346
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
23 mai 2005
Rédacteur de la notice
Régis Olivier
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
batterie Pointe Sainte-Catherine ou Fort Sainte-Catherine
Appellation d'usage
Pointe Sainte-Catherine ou Fort Sainte-Catherine
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
batterie d'artillerie
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Martinique ; Martinique (972) ; La Trinité ; impasse Pied du fort ; la Crique
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Martinique nord
Canton
Trinité
Lieu-dit
la Crique
Adresse de l'édifice
Pied du fort (impasse)
Références cadastrales
1972 V 1262 a
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1713 ; 1720 ; 1746 ; 1875
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Description historique
A l'origine, se trouvait sur le site un ancien fortin construit en 1658 lors de la fondation de la ville. En 1713, les travaux de construction d'un fort débutèrent pour s'achever au cours des années 1720 ; des réparations y furent effectuées en 1746 ainsi que des améliorations. Le fort de Trinité fut bombardé le 11 février 1762 par 6 vaisseaux anglais sous les ordres de Hervey lors de l'attaque générale menée contre l'île par les Anglais dirigés par l'amiral Rodney avec près de 15 000 hommes ; il sera occupé jusqu'en 1763. Le site de la Pointe Sainte-Catherine porte alors le nom de Pointe du Fort ou Pointe de la citadelle. En 1784, un rapport mentionne que le fort comprend 6 bâtiments d'une capacité totale de 80 hommes. Un texte anonyme de 1788 recommande de reconstruire la batterie, ce qui laisse penser que cette date marque le début de la reconstruction et donc de la modification de l'ancienne batterie. En 1793, le fort de la Trinité est brièvement occupé de mai à juin par les colons désireux de se rallier à l'Angleterre avant que le lieutenant-colonel Bellegarde n'en reprenne le contrôle ; cependant, le 6 février 1794, 2000 soldats anglais débarquent sous les ordres du général Dundas dans la baie du Galion (lors d'une attaque générale menée sur toute l'île avec près de 10 000 hommes) et s'emparent du fort qui sera occupé jusqu'en 1801. Le 30 janvier 1809, les Anglais lancent une nouvelle attaque contre l'île avec 18 000 hommes de troupe dont une partie débarque dans la baie du Robert ; une centaine de soldats anglais est détachée pour s'emparer du fort qui sera occupé comme l'ensemble de l'île jusqu'en 1816 ; le fort prend alors le nom de fort Dundas qu'il gardera jusqu'au milieu des années 1820. En 1853, le fort comportait une caserne d'infanterie, des magasins, un pavillon d'officiers, une salle de police et un corps de garde ainsi qu'un armement de 3 canons de 30 mm, 3 obusiers de 22 mm et un mortier de 32 devant être installés depuis 1853. Le fort Sainte-Catherine est jugé inutile en 1875 et abandonné le 1er juin de la même année. Une campagne de fouilles y fut menée afin d'en dégager les vestiges en 2001.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
pierre ; moellon ; enduit partiel
Commentaire descriptif de l'édifice
Les vestiges de la batterie se situent au point culminant de la petite presqu'île de la Pointe Sainte-Catherine ; le parapet de la batterie proprement dite forme les vestiges les plus avancés vers le Nord Est ; viennent ensuite ceux du magasin d'artillerie (de plan carré avec des côtés longs de 7, 20 m) séparé de la poudrière (de plan rectangulaire avec 6, 9 m de long sur 5 m de large) par un passage d'une largeur variable de 1, 60 m à 2 m environ. Il ne subsiste que des vestiges du soubassement angulaire de la caserne avec vers le Sud-Ouest la partie supérieure de forme cubique du puits (d'environ 4 mètres de profondeur) de la citerne voûtée ayant un volume supérieur à 17 mètres cube (dimensions intérieures : environ 3 m de long sur 2, 5 m de large pour une hauteur variant entre 2 m et 2, 7 m). D'autres pans de murs en moellon subsistent (dont un a été repris dans une maison bâtie au cours du 2e quart du 20e siècle) ; il peut s'agir, sans qu'on ait de certitudes, des ruines du pavillon d'officiers, du corps de garde et du mur d'enceinte.
État de conservation
vestiges ; envahi par la végétation
Date de l'enquête ou du récolement
2003
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
1991/12/31 : inscrit MH
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de l'Etat
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2003
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional de Martinique - Service chargé de l'Inventaire£54, rue Professeur Raymond Garcin 97200 Fort-de-France - 05.96.63.18.61

Référence de la notice
IA97202346
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
23 mai 2005
Rédacteur de la notice
Régis Olivier
Mentions légales
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