Barrage ; centrale hydroélectrique
Usine-barrage André-Blondel
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Vaucluse (84) ; Bollène
B2 1712, 1713
Dérivation du Rhône
Milieu 20e siècle
Centrale hydroélectrique appuyée sur un mur-barrage construit de 1949 à 1952 sur une dérivation du Rhône, longue de 28 kms, entre Donzère et Mondragon. La centrale, à laquelle a été donnée le nom du grand physicien français André Blondel (1863-1938) , comporte six groupes de turbines et alternateurs et produit deux milliards de kWh par an. L'architecte Théodore Sardnal, élève des frères Perret, dessine la salle des machines pour la compagnie nationale du Rhône : l'élévation ordonnancée en béton armé est rythmée par des piliers et des claustras vitrées. L'un des premiers grands chantiers industriels de la IVe République, la centrale est un témoignage de l'histoire technique et architecturale de l'immédiat après-guerre.
Inscrit MH partiellement
1992/06/04 : inscrit MH
Ensemble des façades et toitures ; ancienne salle de commande précédée de son hall, au premier étage du bâtiment d'appareillage (cad. B2 1712, 1713) : inscription par arrêté du 4 juin 1992
Arrêté
À signaler
Témoignage sur histoire technique et architecturale de l'immédiat après guerre.
Propriété de l'Etat
Propriété du ministère chargé de l'industrie et du tourisme
Société privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection