Manoir
Malouinière
Malouinière de la Ville-Bague
Bretagne ; Ille-et-Vilaine (35) ; Saint-Coulomb
La Ville-Bague
D 138 à 147, 151, 314 à 316, 389, 390
17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
1695
La construction du logis et de la chapelle de la Ville-Bague peut être attribuée à l'une des plus grandes famille de Saint-Malo aux 17e et 18e siècles, les Magon de la Chipaudière, propriétaires du domaine à partir de 1695, mais le logis, de type malouinière, semble légèrement postérieur. Le jardin a vraisemblablement été aménagé à la même époque, et l'on peut lire son tracé sur le relevé des Côtes de France : il était alors constitué de trois terrasses allant en s'agrandissant et s'évasant complètement au niveau de la dernière. Les deux premières terrasses étaient plantées à la française, avec quatre parterres et des arbres, la dernière était occupée par deux pelouses séparées par l'allée centrale. Du tracé original ne subsistent aujourd'hui que l'enceinte et le tracé des deux premières terrasses, la dernière ne faisant plus partie de la propriété. Un parc paysager a été redessiné au 19e siècle, flanqué d'un potager et d'une roseraie au niveau de la deuxième terrasse. Le parc a conservé actuellement son aspect global du 19e siècle, mais des parterres à la française ont été replantés sur la deuxième terrasse après les ravages causés par la tempête.
Menuiserie
Inscrit MH partiellement
1981/12/28 : inscrit MH ; 1992/11/19 : inscrit MH
Façades et toitures de la malouinière, de la chapelle et du colombier ; puits ; bureau et grand salon avec leur décor de boiseries ou de papier peint (cad. D 142, 143, 151) : inscription par arrêté du 28 décembre 1981 ; Murs de clôture et éléments construits du jardin (cad. D 138 à 141, 144 à 147, 314 à 316, 389, 390) : inscription par arrêté du 19 novembre 1992
Arrêté
À signaler
Propriété privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection