Église
Eglise Saint-Prix
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Bertignat
Anciennement région de : Auvergne
A 1701, 2308
4e quart 15e siècle ; 16e siècle
La cure de Bertignat était investie, avant 1789, de l'archiprêtée du Livradois qui comprenait l'abbaye de la Chaise-Dieu, les monastères de Blorat et Chaumont, vingt-sept prieurés, cinquante cinq cures ou vicairies, deux hôpitaux, huit chapelles, une maladrerie et plusieurs oratoires. Cette église présente un plan orienté comprenant un massif occidental à une travée surmontée d'un clocher, une nef à deux travées s'ouvrant sur des bas-côtés, et un choeur à une travée à laquelle fait suite une abside polygonale à cinq pans. L'ensemble est voûté d'ogives, avec doubleaux jumelés. Remplages flamboyants. Les fonds baptismaux se composent d'une niche abritant deux cuves circulaires, abritée sous un arc surbaissé reçu sur des montants. Une feuillure est creusée dans le cadre pour recevoir les deux portes du placard. Le long des montants font saillie des colonnettes engagées, à spires, posées à hauteur des cuves, sur des bases polygonales hissées sur des socles dont les angles présentent de petits motifs prismatiques. Ces colonnettes sont surmontées, au niveau de l'arc de la niche, d'un pan incliné sur lequel est sculpté en bas-relief un écu à gauche, un masque humain à droite. Au-dessus s'élève un pinacle à crochets. L'arc de la niche est surmonté d'un boudin en accolade au-dessus duquel sont sculptés de larges feuillages découpés, de part et d'autre de la pointe de cette accolade, qu'un court élément prismatique sépare de la large base polygonale. La croix conservée dans la chapelle sud a dû être longuement exposée à l'extérieur d'après l'usure du granit. Montant à base renflée et bras cylindriques décorés de boutons arrondis. Les extrémités sont décorées d'un large bouton chargeant la tranche, d'où rayonnent quatre fleurons épanouis. Sur une face le Christ crucifié présente une tête au visage barbu, penchée sur la droite, encadrée de longs cheveux retombant sur les épaules. Sur la partie supérieure, une banderolle est posée en biais, portant en caractères gothiques l'inscription INRI. Sur la face opposée, une Vierge à l'Enfant. Cet édifice est un bon exemple de gothique auvergnat. Restauré en 1835.
Sculpture
Classé MH partiellement ; inscrit MH partiellement ; protection totale
1964/11/23 : classé MH ; 1987/10/30 : inscrit MH
Ancienne croix de chemin en pierre du 16e siècle, et la niche des fonts baptismaux en pierre de la fin du 15e siècle se trouvant dans l'église (cad. A 2308) : classement par arrêté du 23 novembre 1964 ; Eglise, à l'exception des parties déjà classées (cad. A 1701) : inscription par arrêté du 30 octobre 1987
Arrêté
PM63002424
À signaler
Propriété de la commune
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection