Bassin de radoub
Bassin de radoub
Occitanie ; Haute-Garonne (31) ; Toulouse ; 65 allées des Demoiselles
Anciennement région de : Midi-Pyrénées
Demoiselles (allées des) 65
AD 598
19e siècle
"Réalisés entre 1834 et 1840 par Urbain Maguès, les chantiers de radoub étaient fournisseurs de la navigation du canal du Midi. Situés à l'origine sur les bords du port Saint-Etienne, puis au port Saint-Sauveur où ils perturbaient le trafic, ils furent prévus pour deux constructeurs. Ils s'organisent autour d'un bassin central, ou gare d'eau, reliée au canal par un passage surmonté d'un pont roulant. De part et d'autre de ce bassin se trouvent les "formes". Des batardeaux flottants à poutrelles permettaient d'y faire entrer l'eau, remplacés par des bateaux-portes. Sur les quatre formes réalisées, trois subsistent. La forme située au sud a été recreusée au 20e siècle. En 1841, fut décidée la construction d'un grand hangar ouvert par des arcades pour couvrir une forme et permettre le travail par tous les temps. Ce hangar, à charpente à arbalétriers courbes, à la Philibert Delorme, couvert en tuiles mécaniques, semble l'avoir été à l'origine en zinc. Le vaste bassin couvert, destiné au stationnement des bateaux, a été édifié dans la seconde moitié du 19e siècle contre le mur de clôture en bordure du canal. Il a été ensuite transformé en cale sèche. Les logements des deux maîtres, les ateliers et les magasins sont disposés de part et d'autre du portail en bordure de l'allée des Demoiselles."
Inscrit MH
1989/08/08 : inscrit MH
Bassin du radoub, comprenant le hangar couvert de 1843, la gare couverte de 1855 et le bassin lui-même (cad. AD 598) : inscription par arrêté du 8 août 1989
Arrêté
A signaler
Propriété de l'Etat
Ministère chargé de l'équipement et du logement
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection