Château
Château
Occitanie ; Tarn (81) ; Viviers-lès-Montagnes
Anciennement région de : Midi-Pyrénées
A 516
16e siècle
Au 9e siècle, installation d'un prieuré bénédictin fortifié par les Templiers, qui est à l'origine du château. Au 13e siècle, l'édifice souffrit d'un siège mené par les croisés de Simon de Montfort puis, au 14e siècle, de l'incursion des Anglais. En 1339, Philippe VI de Valois ordonne la reconstruction du château et l'implantation d'une bastide. Au 16e siècle, les embellissements réalisés (ouverture de fenêtres et décoration sculptée de style Renaissance) sont détruits au cours d'un siège. Au 17e siècle, la terrasse crénelée s'est effondrée après un incendie et a été remplacée par une toiture à l'italienne. Des fenêtres furent ouvertes sur la cour intérieure. Au 18e siècle, aménagement intérieur. La dénivellation du terrain a permis la réalisation de trois niveaux de caves voûtées, dont une salle dite de justice au troisième niveau. Le château élevé au-dessus était en fer à cheval. Un mur de clôture, supprimé au 19e siècle, fermait la cour d'entrée au nord-est. L'aile est a été rabaissée et l'aile ouest tronquée. Sur les restes d'une tourelle terminant l'aile est, a été remontée au 18e siècle une porte Renaissance démolie au 16e siècle et retrouvée à cette époque. La façade est a conservé un crénelage et des gargouilles sur la partie nord, tandis que la partie sud a reçu un habillage du 19e siècle (fenêtres et niches alternées). Quelques fragments de sculptures Renaissance, détruites par les Protestants, ont été retrouvés au 19e siècle et déposés dans le jardin.
Inscrit MH partiellement
1981/03/02 : inscrit MH
Façades et toitures (cad. A 516) : inscription par arrêté du 2 mars 1981
Arrêté
PM81001985
A signaler
Propriété privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection