Château
Château de Cormes
Centre-Val de Loire ; Loiret (45) ; Saint-Cyr-en-Val
Anciennement région de : Centre
E 200
1er quart 16e siècle
Le premier document connu mentionnant le château date de 1275. L'édifice est démantelé au cours de la guerre de Cent ans. Vendu à Jean Barat puis à Philippe Grossetête Vicomte d'Orléans, elle passe à Nicolas Grossetête puis à son fils Pierre. Sommé de vendre pour une dette de trente-deux écus, il ferma sont pont-levis et résista aux représentants de l'autorité royale jusqu'au 8 novembre 1436 où la force resta à la loi. En 1448 Pierre de Fonteuil devint seigneur de Cormes. Puis ce furent Jean de Bar, Robert de Caumont, Etiienne de Foville. Puis les Briçonnet. De 1466 à 1700, cinq Pierre de Briçonnet se succédèrent. Ils Démolirent les restes de l'ancien château fort et édifièrent le château actuel au début de la Renaissance. (Une fille de la famille Broçonnet a épousé Thomas Boyer, architecte de Chenonceau). En 1784, le château de Cormes devint la propriété de Monsieur de Montaudoin. Un peu plus d'un siècle après, il passe par mariage aux de Tristan. Source : "Mémoire de la Société archéologique de l'Orléanais", 1863.
Pierre de taille dure
Ardoise
Ce long logis d'un étage sur rdc, orienté Levant-couchant, comporte de hauts combles éclairés de lucarnes de pierre par façade, dont la charpente à fermes maîtresse et à pannes est ancienne. Une douve hémi-circulaire prolonge l'étang et entoure complètement l'ancien plan féodal qui est indiqué par les bases de deux tours rondes saillant à l'est. La façade Est est marquée de cinq pilastres plats et saillants, typiquement Renaissance, montant jusque sous l'entablement et couronnés de chapiteaux corinthiens. En horizontal, deux bandeaux saillants ornés de losanges coupent la façade et séparent les étages. Les portes sont décorées, à linteau en plein cintre, et surmontées d'un fronton triangulaire. Au début du 20e siècle, un bâtiment couvert en terrasse a été accolé le long de la façade arrière. Les neuf ouvertures gothiques en plein cintre proviennent de la démolition de l'Hôtel-Dieu d'Orléans. Deux pavillons de dépendances et deux tours basses carrées sont placées de façon symétrique de part et d'autre de l'allée d'arrivée.
Sculpture
Inscrit MH partiellement
1971/10/27 : inscrit MH
Façades et toitures du château à l'exception de l'adjonction du 19s ; les deux colombiers et les douves (cad. E 200) : inscription par arrêté du 27 octobre 1971
Arrêté
À signaler
Propriété privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection