Château
Château du Fraisse
Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Nouic
Anciennement région de : Limousin
A 84, 91
15e siècle ; 16e siècle
Un logis noble existait au 14e siècle, brûlé et ruiné en 1356 par les Anglais lorsque le Prince Noir ravagea la région. Au 15e siècle, une demeure fut reconstruite, avec un souci de défense. Ce bâtiment existe encore au nord-ouest de l'ensemble. En 1554, Jean de Monstiers, évêque de Bayonne, ambassadeur de François Ier puis d'Henri II dans les pays scandinaves, en Allemagne et chez les Grisons, fit édifier une nouvelle demeure, plus vaste que la précédente. Quelques modifications y furent apportées au 17e siècle (comblement des douves au sud-ouest, suppression des ponts-levis, transformation des douves en canal au sud-est et du pont-levis en pont de pierre). En 1725, construction des écuries actuelles dans le prolongement de l'aile gauche en retour. Vers 1750, démolition de la tour nord-ouest. Au premier étage, la vaste galerie de l'aile en retour fut distribuée en chambres desservies par un corridor. La démolition du vieux château fut commencée mais interrompue. Au 19e siècle, le salon du rez-de-chaussée fut entièrement refait et la chapelle restaurée. Au début du 20e siècle, les lucarnes et les corniches du corps de logis principal et de l'aile en retour furent refaites selon le modèle des fenêtres de l'hôpital de Lude. Le château actuel comprend un corps de logis du 15e siècle, la résidence principale du 16e siècle et des dépendances plus récentes. Le vieux château a conservé à peu près intactes ses dispositions d'origine. Il s'ouvre par une porte en accolade. Côté parc, lui a été accolé un pavillon crénelé de style Troubadour. La partie principale du 16e siècle présente des motifs appartenant à la Seconde Renaissance témoignant de l'influence de l'Ecole de Fontainebleau et paraissant inspirés des livres d'architecture de Serlio (portail principal en granit et calcaire, incrusté de marbres de couleur et orné de médaillons ; la façade sur jardin s'ouvre par une porte à bossages vermiculés que surmonte une niche entre deux baies à traverses ; grande porte "rustique" de l'aile gauche à bossages et refends...).
Sculpture
Classé MH partiellement ; inscrit MH partiellement ; protection partielle
1973/10/24 : classé MH ; 1973/10/24 : inscrit MH ; 1986/01/28 : inscrit MH
Portail principal de la travée centrale ; la porte à bossage sur le jardin ; le portail de l'aile gauche dite grande porte délicate ; la petite porte située à gauche du précédent dite petite porte délicate ; la grande porte rustique de l'aile gauchesur jardin ; les deux portes palières au premier étage ; la cheminée Renaissance de la grande salle (cad. A 84) : classement par arrêté du 24 octobre 1973 ; Les façades et toitures de l'aile des écuries (cad. A 84) : inscription par arrêté du 24 octobre 1973 ; Les façades et toitures du château du 15s et des deux corps de bâtiment du 16s et l'ancien portail (cad. A 84, 91) : inscription par arrêté du 28 janvier 1986
Arrêté
Site inscrit
À signaler
Site inscrit 12 03 1946 (arrêté).
Propriété privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection