Manoir
Manoir de Rigoulène
Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Saint-Léonard-de-Noblat
Anciennement région de : Limousin
D 528
18e siècle
Le cartulaire de l'abbaye d'Aureil, datant du 12e siècle, mentionne pour la première fois le nom de Rigoulène comme bien possédé par les seigneurs de Noblat pour le compte des évêques de Limoges, leurs suzerains. A la fin du 15e siècle, Rigoulène est acquis par Mathieu Dalesme, marchand et bourgeois de Saint-Léonard. La construction de l'actuelle demeure date vraisemblablement de cette époque. Le manoir se compose de deux corps de bâtiment parallèles encadrant une cour intérieure fermée à l'est par un mur percé d'un large portail et, à l'ouest, par une galerie faisant communiquer les corps de bâtiment latéraux. Au nord, une tour circulaire renferme un escalier en vis et, au sud, une construction rectangulaire servait autrefois de chapelle. Les pièces de réception et de service s'ouvrent sur la cour intérieure et se distribuent au rez-de-chaussée. Les deux étages abritent les chambres. Au rez-de-chaussée, un ancien salon est entièrement recouvert de lambris peints à la détrempe, polychrome sur fond gris, datant du 18e siècle. Une vaste cheminée Renaissance est déposée dans l'ancienne chapelle. Elle provient de l'abbaye de Grandmont et a été ramenée par l'architecte Brousseau chargé de démolir l'abbaye à la fin du 18e siècle.
Classé MH partiellement
1989/12/18 : classé MH
La salle à manger au décor peint (cad. D 528) : classement par arrêté du 18 décembre 1989
Arrêté
À signaler
Inscription 20 10 1987 (arrêté) annulée.
Propriété privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection