Tissage ; usine de teinturerie
Manufacture de tissage de laine Louis-Henri Delarue, actuellement immeuble à appartements
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Elbeuf ; 7 rue de la Halle ; 20 rue Guynemer
Anciennement région de : Haute-Normandie
Halle (rue de la) 7 ; Guynemer (rue) 20
AE 51, 52
4e quart 18e siècle ; milieu 19e siècle
En 1785 et en 1792, Louis-Henri Delarue, fait l'acquisition d'un vaste terrain entre la rue Guynemer et le cours du Puchot afin d'y édifier un tissage de laine, une teinturerie et un hôtel. Les ateliers de tissage sont construits autour d'une cour rectangulaire que ferme le logis sur la rue Guynemer. Les ateliers se composent d'un rez-de-chaussée en pierre de taille calcaire à bossage et de deux étages en pan de bois avec croix de Saint-André aux allèges des fenêtres. La teinturerie, aujourd'hui détruite, enjambait le Puchot. Le 3 novembre 1802, la manufacture reçoit la visite du premier consul Bonaparte. Une plaque commémorant cet événement est encore visible. A cette date, le logis est transféré à l'ouest. Sa façade ordonnancée, appareillée en calcaire est alors orientée vers le parc. En 1842, Delarue profite de la viabilisation de la rue de la Halle pour y édifier un nouveau logis en brique et pierre à chaînage harpé. Aujourd'hui, une partie des ateliers a disparu.
Ferronnerie
Établissement industriel désaffecté
Inscrit MH
1976/04/27 : inscrit MH ; 1993/12/06 : inscrit MH
Façades et toitures sur rue et sur cour ; escalier avec sa rampe en fer forgé ; salon jaune au premier étage (ancienne chambre à alcôve) avec son décor (cad. AE 51) : inscription par arrêté du 27 avril 1976 ; Tous les éléments subsistants, à savoir le bâtiment sur cour (à l'exclusion de la partie construite au nord et en retour à l'alignement de la rue de la Halle) et la plaque commémorative à son emplacement actuel, sous le porche du bâtiment sur rue (cad. AE 52) : inscription par arrêté du 6 décembre 1993
Arrêté
À signaler
Propriété privée
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection